Dernier verre à Manhattan
de Don Winslow

critiqué par Ardeo, le 15 août 2015
(Flémalle - 76 ans)


La note:  étoiles
Dernier Winslow ?
Je me demande si réellement Don Winslow n’est pas l’auteur d’un seul livre : « La griffe du chien ». Je me demande aussi si tous les défauts que je trouve dans les 2 autres livres de cet auteur que j’ai lu ensuite ne se trouvaient pas déjà dans l’œuvre citée ? Ce roman-ci est bien écrit et donc la lecture est assez agréable mais pourquoi Winslow s’égare-t-il dans des descriptions infinies sur les sujets qu’il apprécie ? Passent celles sur Manhattan -que j’ai adoré quand je suis allé à NYC-, passons encore sur celles concernant des sujets comme le jazz ou le blues, le cinéma, des domaines que personnellement je connais et que j’aime (mais tout le monde n’est pas dans le cas) mais alors un chapitre entier pour décrire une partie de foot américain, là, j’ai carrément ‘zappé’. De plus, il ne se passe quasiment rien dans le roman : le héros déambule dans différents lieux : bars, restaurants, clubs (sa copine chante le blues), rues de Manhattan etc. et l’intrigue n’avance pas. Même lorsque la pulpeuse maîtresse de l’employeur de notre détective-espion est retrouvée morte par « suicide assisté », nous n’avons pas droit à plus de suspense... Il faut tout de même que je précise que l’action se déroule à NY en l’année 1958 et que l’employeur de Walter Withers s’appelle Joe Keneally, qu'il a des ambitions politiques, qu’il a une superbe épouse en plus de la maîtresse trucidée, un frère qui veille sur lui et qui rappelle furieusement celui qui était derrière un certain J.F. Kennedy ! Mais je ne sais pas si je vais encore m’aventurer dans les écrits de Mr Winslow.