Demain, Je M'en Vais, je meurs...
de Muetse Destinée Mboga

critiqué par Imani, le 20 juillet 2015
(Toulouse - 43 ans)


La note:  étoiles
Troublant...
La plume qui a écrit ces nouvelle est fortement affutées. Elle est acerbe et critique.
Elle pause les mots qu'il faut sur les maux qui gangrènent les sociétés africaines.
elle décortique les relations familiales, en décodant les envies et les rêves assoiffés de certaines personnes.
Nous avons la nouvelle au titre énigmatique: la femme du blanc , qui nous plonge dans la course effrénée dans laquelle se lancent certaines sœurs africaines pour épouser un blanc, à tout prix. le prix à payer pour cette héroïne est celui de la perte totale de sa dignité. Elle finit complètement déshumanisée et chosifiée par l'homme de ses rêves.
Il y a des histoires troublante comme celle de Tasse, qui nous invite dans ce qu'il y a de troublant, mystique et particulier dans l'univers africain.
l'on vit les déboires affectifs et financiers de femmes amoureuse et mères fidèles et aimantes.
Ce livre vous prend aux tripes.
C'est donc qu'il n'est pas banal.
Il suscite de forte émotions et réactions.
L'on se tire les cheveux en le lisant.
L'on ne s'en sort pas indemne.

Muetse-Destinée Mboga a réussi le pari de surprendre son lectorat après une première œuvre poétique qui questionnait les origines.