Chroniques de la mort blanche / Avant les ténèbres
de Nicolas Cluzeau

critiqué par CC.RIDER, le 15 juillet 2015
( - 66 ans)


La note:  étoiles
Tout un monde foisonnant
Une maladie étrange, la Mort Blanche, décime les rangs des magiciens de l'île-royaume d'Orlandie. Arline, jeune apprentie magicienne et ses amis, Bonisal O'Kree, Faer, Hector et quelques autres pourront-ils trouver un remède à ce mal qui semble avoir sa source au fin fond d'un nœud titanique caché quelque part du côté de la Tour d'Emeraude ? Le jeune Prince Endrew est entré en possession d'une antique épée magique qui lui conférerait la légitimité du pouvoir et lui permettrait d'accéder au rang de Haut-Roi et de soumettre tous les seigneurs des marches de son futur empire. Mais tout le monde ne semble pas d'accord...
« Avant les ténèbres » est le premier tome de la Saga des « Chroniques de la Mort Blanche » qui en comporte trois. D'emblée, le lecteur est lancé dans une histoire foisonnante où il a un peu de peine à garder ses repères avec la quantité impressionnante de personnages insuffisamment décrits et présentés alors que les décors le sont avec une minutie remarquable. Les péripéties et autres rebondissements sont nombreux mais surtout constitués de combats, bagarres, batailles et autres affrontements sanglants. Il faut aussi préciser que cette saga débute dans une atmosphère particulièrement sombre, empreinte de magie noire et de satanisme. L'auteur fait évoluer ses personnages de façon lapidaire, fractionnée, il multiplie les séquences, emboîte les quêtes les unes dans les autres, s'embarque dans des intrigues et des sous-intrigues et au bout du compte, risque de rester à la surface des choses et surtout de perdre son lecteur dans un foisonnement qui doit certainement avoir une logique que l'auteur maîtrise mais que le lecteur peine à saisir. Sans doute faut-il lire les deux autres tomes pour tout comprendre de cette histoire simple et paradoxalement touffue pour ne pas dire embrouillée. Livre cependant à conseiller aux amateurs du genre ne serait-ce que pour l'imagination vraiment débordante de l'auteur.