Moi, Amélie, dernière reine de Portugal
de Stéphane Bern

critiqué par Ddh, le 3 juillet 2015
(Mouscron - 82 ans)


La note:  étoiles
Destin tragique
Stéphane Bern nous relate la vie d’Amélie, fille aînée du comte de Paris Philippe d’Orléans, qui épousa dom Carlos de Portugal qui deviendra roi en 1889.
Le lecteur suit la vie d’Amélie d’Orléans marquée de vicissitudes multiples. Sa jeunesse est marquée d’une éducation rigide où la tendresse maternelle était masquée par la férule. La maison d’Orléans espérait toujours une restauration monarchique en France ; le général Boulanger, fidèle monarchiste, a même fait illusion. Las pour le comte de Paris qui sera contraint à l’exil après le mariage d’Amélie avec dom Carlos, héritier du trône de Portugal. Quelques années de bonheur pour Amélie qui se dévoua au service du peuple portugais. Mais l’infidélité de son mari la fit souffrir avec un comble : l’assassinat de son mari et de son fils aîné, sous ses yeux ; elle ne put que protéger son petit Manuel. La révolution remplacera la monarchie et ce sera l’exil.
Stéphane Bern raconte avec force détails la vie hors du commun d’Amélie d’Orléans. Mais ils ruinent l’intérêt de la lecture : l’histoire est voilée par la petite histoire. Il n’empêche que le style élégant de Stéphane Bern ne laisse personne indifférent.