Le Designer
de Sylvie Bardet

critiqué par Ronan, le 19 mai 2015
(Montreal - 49 ans)


La note:  étoiles
Le thriller que j'attendais depuis longtemps!!
Wow, quelle histoire!! Et Henry, quel personnage! C'est un profiler qui se retrouve dans une situation terrible, injuste et carrément impossible à déjouer. L'intrigue est parfaitement construite, c'est subtil on ne voit rien venir. Pour moi les thèmes sont universels. Trahison, injustice, histoire d'amour impossible, personnage qui cherche toute sa vie à sortir de son statut de victime. Le suspense est intense, réduit à trois jours d’enquete avec un terrible ultimatum au bout. Je me suis retrouvé dans ce personnage qui se bat pour s'en sortir et qui se bat aussi contre ses démons. Je l'ai lu en 2 jours! Je vous copie dessous le résumé. merci à l’auteur pour cette magnifique histoire!! et si je devais faire une crique, je dirais dommage que le roman ne soit pas plus long.

Le Designer, ce n'est pas seulement votre appartement qu'il va décorer...
Résumé :
Un tueur en série, surnommé Le Designer, emballe depuis 20 ans ses scènes de crime dans du papier kraft blanc.
Il reste introuvable à ce jour.
Henry, profileur discret marqué par un passé difficile, se débat entre cette affaire et son attirance irraisonnée et
dangereuse pour la femme de son ami d’enfance.
Jusqu’au jour où tout va basculer…
Le Designer est un thriller psychologique haletant qui va plonger Henry, le personnage principal, dans un enfer sans issue.
Il devra lutter contre sa nature et ses sentiments pour arriver à sortir vivant du piège terrible dans lequel il vient de tomber.
Kraft 5 étoiles

C’est vrai que Sylvie Bardet écrit bien : son style est alerte, imagé, coloré, plaisant, mais à part cela, son thriller que je viens de terminer laisse vraiment à désirer. Beaucoup de flous, d’incohérences, de personnages inutiles … à commencer par la douzaine de victimes d’un soi-disant tueur en série qui emballe celles-ci dans du papier kraft. Pourquoi pas ; tous les goûts sont dans la nature mais du tueur en série, on n’en parle quasiment plus après quelques dizaines de pages et donc, Bardet passe à autre chose … Ben oui !!!

Moi, en tout cas, je ne serai pas un inconditionnel de cette auteure.

Ardeo - Flémalle - 76 ans - 3 décembre 2022