On connaît la victime. On connaît la date. Reste à savoir quel sera le lieu du crime et surtout le nom du meurtrier ou de la meurtrière. Empêcher le meurtre serait la cerise sur le gâteau.
L’inspectrice D.D. Warren sera chargée de l’enquête, elle qui aspirait à connaître une période plus tranquille, avec des horaires 9-17 qui lui permettraient de mieux profiter du premier enfant qu’elle vient de mettre au monde. Mais voilà, c’est elle que Charlene Rosalind Carter Grant, dont le nom à lui seul semble indiquer une histoire compliquée, est venue aborder en lui demandant d’enquêter sur son futur assassinat, prévu le 21 janvier, dans 4 jours. Surréaliste ? Sans doute, mais ce l’est beaucoup moins quand on sait que deux proches copines de Charlie ont été assassinées à un an d’intervalle ….le 21 janvier des 2 années précédentes.
L’affaire se corse encore lorsqu’une série de meurtres sont commis coup sur coup, les victimes étant semble-t-il proches des milieux pédophiles. C’est là qu’entre en jeu la jeune et séduisante Ellen O., capitaine à la brigade des mœurs. Entre D.D. et O., la collaboration est intense mais non dénuée de rivalité ; on n’est pas loin du crêpage de chignon professionnel. Mais l’une comme l’autre finissent par douter du statut de Charlie : victime potentielle ou potentielle criminelle ? Une chose est sûre, ses antécédents familiaux en ont fait une personne instable et perpétuellement traquée par les résurgences de sa prime enfance.
Un polar presqu’ exclusivement féminin, où les hommes tiennent des rôles tout à fait secondaires. Même Tulip, l’animal de compagnie de Charlie est…une chienne.
Une lecture agréable, même si perso je me serais bien passé des deux-trois dernières pages à l’eau de rose.
Millepages - Bruxelles - 65 ans - 16 août 2024 |