United colors of crime
de Richard Morgiève

critiqué par Ludmilla, le 4 janvier 2015
(Chaville - 68 ans)


La note:  étoiles
« Ce livre n’est pas le roman policier qu'il ne prétend pas être »
Et ce n’est pas non plus un western même si…
Chaim Chlebeck, polonais, a changé d’identité sur le champ de bataille de Monte Cassino, et est devenu un tueur de la mafia. Au début du roman, il fuit après avoir tué un capo et volé le « fric de la famille ». Dans sa fuite au Texas, Chaim rencontrera la mort, l’amitié, l’amour. Il sera question de vengeance, d’indiens, de chevaux, de maccarthysme, de la mafia, du FBI,…

Le premier livre que je lis de Richard Morgiève et une vraie découverte !

« Il devrait partir, un homme normal partirait. Chaim ne sait plus qui il est, ni ce qu’il espère, à part une autre vie. Dans un pays à l’écart du temps, parce que le temps ment par tous les moyens. Le temps, c’est le commerce de la peur.
Consommation/information/guerre. On ne peut plus échapper au temps, bientôt il sera partout, dans tout. »

« Elle donne une tape sur le cul du cheval qui hennit et se met à trotter. Pas de boîte de vitesses, de clignotants, et surtout pas de volant. Alors pour tourner et braquer, sans parler de la marche arrière. Faut être né avec pour s’en sortir, mais c’est pas désagréable. »

Merci à Feint à qui je me suis permis d’emprunter le titre de cette critique.