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Nos amis les humains
de Bernard Werber
critiqué par Leura, le 20 décembre 2003
(-- - 74 ans)
La note:
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Ben quoi ? |
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Il y a déjà plusieurs semaines que ce livre est sorti en librairies et il n'est pas encore sur le site? Ca dort ici, alors? Enfin, ça me donne l'occasion de dire une fois de plus tout le bien que je pense de Werber, quitte à agacer encore. Sur son site, l'auteur relève avec humour que ce livre est un peu snobé par la critique, pourtant on y retrouve l'humour et l'ironie habituels du romancier. C'est un roman, mais aussi un dialogue entre deux personnages, qui peut faire une excellente pièce de théâtre. L'histoire est simple, mais il fallait y penser : une femme et un homme sont enfermés dans une cage, seuls survivants d'un holocauste nucléaire, et ils doivent décider si l'humanité mérite de survivre, allant jusqu'à faire un procès de celle-ci, afin de savoir s'ils doivent s'accoupler ou non. La pirouette finale, très werbérienne dans son humour désespéré, nous laisse un peu pantois. Oserais-je qualifier ce livre de conte philosophique? Je crains les réactions, mais j'assume. |
Un livre vide. |
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Ne vous laissez pas piéger par la 4e de couverture (comme moi): ce livre ne parle pas de martiens qui analysent le comportement des humains. Il s'agit juste d'un dialogue sans fin entre deux bouffons enfermés dans une cage. Tandis que Les Fourmis était un livre très travaillé, ici, on sent que Werber a écrit ce livre à la va-vite: aucun effort d'écriture, des longueurs insoutenables, aucune profondeur dans les personnages. Un livre vide, peut-être la lecture la plus inutile de ma vie.
JoshWB - - 35 ans - 10 mai 2013 |
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Il fallait bien que ça dérape à un moment... |
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Werber est POUR MOI un monument de la littérature, car c'est lui qui m'a fait aimer la lecture, avec son style moderne et limpide. Lorsque j'attaquais "Nos amis les humains", je savais donc parfaitement où je mettais les pieds.
Pourtant, ce livre ne m'a pas plu du tout. Bien que l'idée soit bonne (placer deux humains et observer les situations qui allaient suivre), rien de "neuf" n'est véritablement sorti de ces pages, par rapport au précédent livre de notre Bernard.
On ne peut pas nier que les réactions des personnages sont réalistes.
Comme le disent si bien d'autres critiques sur ce même livre, je vous conseillerai FORTEMENT, les thanatonautes, le cycle des anges et des dieux ainsi que celui des fourmis.
Buck - Rennes - 37 ans - 5 août 2010 |
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Chez les martiens |
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Soit on aime soit on ne supporte pas Bernard Werber. Moi, je fais plus partie de ceux qui apprécient ses oeuvres. Cependant, je l'accorde, ce récit/nouvelle est un peu court et les deux protagonistes ne sont pas très intéressants mais néanmois l'auteur arrive, comme à son habitude, à pousser le lecteur à la réflexion.
J'ai surtout apprécié l'imagination de Werber et son audace de proposer ce genre de récit. Bien que ce livre ne soit pas un chef d'oeuvre de Werber il est tout de même intéressant.
A lire une fois!
Pitchou - Morges - Suisse - 35 ans - 2 août 2010 |
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Pas très utile... |
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Huis-clos classique, dans tous ses clichés. C’est court, ça se lit vite mais ça n’apporte pas grand chose non plus. Légèrement distrayant.
Manumanu55 - Bruxelles - 46 ans - 11 décembre 2008 |
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Personnages antipathiques |
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Je suis contente d’être pauvre et de ne pas avoir dépensé de ma poche pour lire ce livre.
Nos deux survivants de l’humanité sont des plus vulgaires... j’en étais plus à espérer la fin de notre espèce plutôt qu’à sa survie... Il y a quelques notes d’humour, ça allège, mais pas assez pour compenser tout l’écoeurement que j’ai ressenti. Deux longues heures... De l'auteur, je suggère plutôt Le livre du voyage, la trilogie des Fourmis ou L'encyclopédie du savoir relatif et absolu.
Nance - - - ans - 29 juillet 2008 |
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Imprimez plus gros, remplissez plus de pages et vendez ça plus cher! |
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On est chez Werber qui doit remplir son contrat d'un livre par an avec son éditeur et qui, faute d'avoir un titre concret à proposer, nous offre "Nos Amis les humains".
A l'instar de "Le Livre du voyage", on a une novella intéressante dans l'idée mais décevante dans la réalisation.
Mais surtout, on est agacé d'apprécier l'auteur. Werber profite du manque d'intérêt français pour les nouvelles (contrairement aux Etats-Unis). Au lieu de sortir un recueil de nouvelles, son éditeur choisit le plus rentable : en sortir une seule à la fois, imprimée en gros caractères pour cacher l'arnaque manifeste vendue au prix normal.
Et "Le Livre des fourmis" ou autres ESRA qui condensent ce que l'on peut lire dans tous ses livres...
L'oeuvre de Werber n'est pas déplaisante, originale mais la stratégie marketing fait fuir l'auteur.
Suspicious Character - - 39 ans - 4 avril 2008 |
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De la SF au théâtre |
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De la science-fiction au théâtre, c’est une idée qui nécessite une attention particulière… avec une mise en scène orchestrée par Bernard Werber alors là ça devient incontournable ! L’évolution de la relation entre les deux personnages est passionnante à suivre. On est véritablement plongé dans notre rôle de spectateur omniscient curieux des réactions dont cet homme et cette femme, inconnus l’un de l’autre, vont faire preuve. Cette réflexion sur les hommes et l’humanité est présentée avec légèreté et humour. Du bon Werber : intelligent et ludique !
Ketchupy - Bourges - 45 ans - 24 mars 2008 |
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Sans plus, mais pas désagréable non plus... |
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Deux personnes, une femme et un homme se retrouvent enfermés dans une cellule. Ils apprennent alors que l'espèce humaine n'existe plus et qu'ils en sont les derniers survivants.
Facile à lire, essentiellement basé sur le dialogue. J'ai trouvé cela un peu simpliste parfois (énonciation de lieux communs, disputes primaires entre les deux personnages) mais la fin m'a beaucoup plu.
Lindy - Toulouse - 46 ans - 21 janvier 2008 |
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trop bizarre |
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une amie m'avait vanté les écrits de M. Werber.
Intriguée, comme toujours, je me suis procuré l'un de ses livres, celui-là en l'occurrence.
Quel déception totale, l'histoire est ridicule sans fondement.
Une fois ma lecture terminée, j'ai un sentiment de vide terrible, tellement ma déception fut grande.
Du coup, je n'ai jamais plus lu aucun de ses livres.
Ce n'est bien sûr que mes goûts, pour les fans hé bien je vous souhaite bonne lecture.
Amicalement,
Nanou2328 - Remicourt - 50 ans - 21 janvier 2007 |
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Un bon moment à passer... |
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Ce livre est très court, mais ça en fait un livre pas comme les autres? Quand on ne sait pas quoi lire, on se le prend pour la soirée.
J'ai trouvé ce livre super sympa, juste 2 personnes qui discutent de tout et de rien, comme un "réality show". Et pour l'instant je ne me lasse vraiment pas de le lire (ça fait maintenant 3 fois).
Mais c'est vrai aussi que c'est un peu cher pour si peu de pages, il aurait pu le mettre dans son livre "l'arbre des possibles" (ça aurait un peu augmenté le niveau).
En clair, c'est un livre que je conseille vraiment, il se lit d'une traite (court et prenant). Oui j'ai vraiment bien aimé.
Coyote - Dreux - 45 ans - 22 août 2006 |
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? |
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Du moins, surprenant.
Werber était-il déprimé le jour où il a écrit ce livre ?
J'ai aimé ce livre tout de même mais je l'ai trouvé simpliste, tordu et dérangeant (comme tous les werber, il faut l'avouer).
Mais lisez le pour juger, vous n'avez rien à perdre car en plus d'avoir cédé à la facilité, Werber, fatigué, a fait un petit livre de sa "petite" histoire.
Raphaelle521 - - 35 ans - 13 juin 2006 |
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Drôle, efficace et rapide |
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Cela ressemble à une comédie mais avec un brin de science-fiction, peut-être un peu cher pour un livre si vite lu...
Elyria - - 33 ans - 1 avril 2006 |
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Bof |
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J'ai bien aimé ce livre, il est basé sur une idée très originale. La fin m'a un peu déçue tout comme le reste du livre car je m'attendais un peu à plus de Bernard Werber. Au moins, le livre est court alors qu'on aime ou pas, il est vite fini...
Fred Leroux - - 34 ans - 2 février 2006 |
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ennuyant ! |
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Vraiment un bide dans l'univers Werber, ce livre est inintéressant au possible avec cette histoire de huis clos entre ces 2 personnages qui méditent sur l'humanité surveillés par des extra-terrestres géants !!?!
Franckyz - - 46 ans - 22 janvier 2006 |
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erreur de parcours |
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Présenté comme une pièce de théâtre ce huis clos ne représente pas le meilleur de Werber, les 2 personnages sont peu crédibles car excessifs. Par contre inutile de vouloir situer le livre dans un registre littéraire où il n'aurait pas sa place . L'intrigue usée est à mille lieues en qualité de celle des fourmis. Ceux qui aiment Werber (comme moi) lui pardonneront ce relâchement qu'on souhaitera passager. Même s'il ne se définit pas comme un écrivain mais plutôt comme un romancier il faudra que l'auteur soigne son style à l'avenir pour ne pas ternir l'aura apportée par ses romans précédents. Au final un livre court, distrayant mais qui ne laissera pas un souvenir impérissable .
Zarbiman - - 59 ans - 11 août 2005 |
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SIMPLICITE |
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Livre agréble à lire voire même accrochant. Parfois même interpellant vis à vis de la race humaine...
Je m'attendais à autre chose lorsque je l'ai acheté...
En résumé : ni décue, ni satisfaite...
Julie P - FERRIERES - 41 ans - 16 juillet 2005 |
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oula! |
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mon dieu que de critiques plus que négatives!!
je ne suis pas entièrement d'accord avec ce qui est dit.. peut-être Werber nous avait-il habitué à mieux mais il faut tout de même avouer que j'ai dévoré son livre en quelques heures... on n'est pas encore rassasié lorsque l'on tourne la dernière page.. on en veut encore alors là oui je suis d'accord: dommage que le livre soit si court et peut-être est-ce du au fait qu'il lui "fallait" sortir un livre... mais son écriture reste fluide, délicate, et pose le doigt sur des sujets qui.. malheureusement.. sont bien réels.
j'ai lu "remix de love story" dans une des critiques mais dans le fond la relation des hommes évolue souvent dans ce sens-là.. alors jugeons Werber avec parcimonie.. je crois que malgré tout son talent mérite qu'on lui rende hommage...
Tchoupinette - - 39 ans - 18 mars 2005 |
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Vraiment bof |
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J'ai été très déçue par ce bouquin, heureusement qu'il se lit vite parce que j'aurai vraiment eu l'impression de perdre mon temps ! et pourtant j'ai adoré les fourmis ! mais celui-là je ne le conseillerai pas...
Yaki - reims - 48 ans - 21 février 2005 |
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Un bon moment. |
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"Nos amis les humains" ne manque pas d'humour. C'est un livre agréable, qui pose le doigt sur des évidences qu'il est toujours agréable de lire caricaturées.
Un doigt fin, précis, nerveux, élégant.
Le livre est sous-titré "Théâtre" et non "Roman", et est écrit comme tel. Même si, comme Musset, Werber n'envisageait pas que sa pièce soit montée, elle pourrait l'être.
Je comprends mal les critiques à la limite de l'agression écrites jusqu'ici, et leur empilement redondant est au moins aussi suspect que le livre qu'elles sont censées critiquer.
Si cette pièce était montée, j'aimerais la voir. Par je ne sais quel hasard, j'ai revu récemment "Nuit d'Ivresse" avec le tandem truculent Balasko-Lhermitte, et spontanément ces acteurs feraient de ce texte un feu d'artifice assez plaisant.
Le style est simple, comme il sied à une pièce du XXIème, clair et efficace. Il incite à la liberté dans l'interprétation que les acteurs – et en l'absence d'acteur, les lecteurs – doivent fournir pour donner au texte sa dimension. Rien de pompeux ou abscons ici, même si l'intellectuel reste perceptible derrière le ton populaire.
Le choix booléen qui sous-tend l'oeuvre peut laisser le lecteur en mal de rebondissements sur sa faim, ce qui n'enlève rien aux efforts intelligents que produit l'auteur pour rebondir sur un thème souvent écrit.
Il y parvient bien, et si le livre ne mérite pas quatre étoiles, il ne mérite pas pour autant des crachats.
Miriandel - Paris - 63 ans - 22 juillet 2004 |
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Mitigé |
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C'est vrai 12 euros pour un roman aussi court peut faire penser que Bernard Werber (ou plus sûrement son éditeur) se fiche de nous. Du coup, j'ai préféré l'emprunter.
Ce que je peux dire c'est que ça se lit plutôt bien même si ce n'est pas extrêmement original, que la fin est prévisible, et que vu sa longueur plutôt réduite, Nos amis les humains aurait pu faire partie de L'arbre des possibles. Mais bon je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé. J'ai lu des choses bien plus ennuyeuses.
A lire quand on dispose d'une petite heure et qu'on ne sait pas trop quoi faire en somme.
Marz - Aulnay sous bois - 42 ans - 22 juin 2004 |
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Loft strory chez les martiens |
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Personnages stéréotypés, vulgaires, inintéressants et bêtes.
Dialogues navrants. Réflexions degré O.
Situation qui sent fort le réchauffé.
Clichés et déjà-vus à la pelle. Et rien d'autre.
Très très très mal écrit, comme du reste tous les Werber.
Est-ce qu'il arrive à BW d'évoluer ?
Est-ce qu'il se rend compte qu'il écrit de la *****?
Bérénice - Paris - 39 ans - 18 juin 2004 |
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L'ombre de lui même... |
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Au risque d'encore me faire écharper, ce livre confirme ce que je disais il n'y a pas si longtemps... Werber fait partie de ces auteurs devenus "commerciaux" et contraints de nous resservir sans arrêt la même soupe... Nous sommes loin des "fourmis" qui avaient emballés tant de monde... Triste réalité de la littérature d'aujourd'hui ravalée à un simple produit de consommation.
Merlin - Bruxelles - 60 ans - 11 mai 2004 |
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Paresse ou opportunisme ? |
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Hélas, hélas, je ne peux que rejoindre les deux critiques éclairs précédentes et je suis tellement stupéfaite par ce que je viens de lire que je ne trouve même pas les bons qualificatifs... Autant le premier volet des fourmis m'avait emballée et donné l'impression qu'il fallait compter désormais avec Werber, autant cette rédaction niveau collège m'a écoeurée. L'idée de base est pourtant très bonne et aurait pu donner matière à réflexion, Werber aurait pu passer pour le fils spirituel d'Orwell, de Pierre Boulle et d'autres. Mais non, pas la moindre qualité, des dialogues convenus ou insipides, des personnages agaçants, une amorce de réflexion qui tourne court et un style... heu, y a-t-il seulement un style ? C'est court effectivement, écrit gros avec beaucoup d'aération, et neuf, ça coute 12 €, une véritable arnaque. Si vous voulez vous faire une opinion, faites comme moi, empruntez le !
Quelle est donc l'explication de cette sinistre mascarade ? Soit Werber est très paresseux, ne soigne pas son écriture, ne va pas au bout de ses idées, bref choisit la facilité, soit il se fout des lecteurs, royalement, en se disant qu'il y aura suffisamment de naïfs pour acheter son bouquin et assurer sa pitance... A vous de choisir. En tout cas, cela ne fait pas honneur à ce monsieur.
Folfaerie - - 56 ans - 10 mai 2004 |
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Il est de ces auteurs qui vite touchent le firmament, leur perte n'en sera que plus rapide. |
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On sentait le romancier s'appesantir sur son incapacité à écrire. Voici la confirmation. Ce qui faisait l'intérêt de Werber, mis à part son irritante fierté, étaient bel et bien les idées qui, intéressantes, nous ouvraient à une vision nouvelle.
Mais Werber s'use, s'érode, disparaît, instrument de sa propre perte : vouloir sortir un livre chaque année ! Werber est un scribe cultivé qui retranscrit ce qu'il entend. Pour ce dernier roman, le problème réside en ce qu'il n'a plus rien entendu.
"Nos amis les humains" est un roman court, vide, dépourvu d'un quelconque intérêt. Il est également facile, attendu, figé. Il frise l'inintérêt. Ce grand dialogue sonne faux, une coquille creuse. Trop court dans le temps de la narration, Werber ne laisse pas ses personnages vivre et se découvrir, faire l'expérience du trouble qu'ils subissent. Non, Werber n'est qu'un marionnettiste charlatan. Les pantins de personnages semblent vouloir dire qu'ils méritent plus que ce pâle pamphlet de la société qu'ils sont censés faire miroiter. Werber, pour mieux se valoriser, ridiculise les protagonistes de ce roman. Il en fait des êtres enfants, instinctifs.
L'homme est-il un animal comme les autres?
Littérature infantile. Une insulte à la prose. La déception de beaucoup de fans est en marche, orchestrée par une trop fière prétention.
Lézard - Genval - 40 ans - 29 janvier 2004 |
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Nouvelle ou roman? |
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La première chose qui m'a frappée lorsque j'ai ouvert le livre, c'est le nombre de lignes par page, et la grandeur des interlignes. D'un aspect de mise en page; en réduisant l'interlignage et en mettant 40 lignes par page -comme dans un bouquin normal- , nous aurions eu en main un petit fascicule pas plus épais qu'une règle de jeu de monopoly. La question qui se pose est la suivante: faut-il prendre cette histoire comme un roman ou comme une nouvelle? Si on la place dans un contexte de nouvelle, sa place est justifiée. Par contre en tant que roman (le livre a été annoncé comme le dernier "roman" de Werber) alors là, ça clashe. L'histoire aurait dû faire partie de "L'Arbre Des Possibles". On a l'impression que BW devait absolument sortir quelque chose et nous a pondu une nouvelle. C'est vraiment dommage car pratiquement à l'unanimité, les lecteurs ont été très déçus par ce bouquin, et attendent le prochain roman avec méfiance. Quant à l'histoire, et si vous avez lu l'Arbre Des Possibles, vous imaginez la fin au bout de deux pages de lecture.
Niddle - Le Raincy - 46 ans - 14 janvier 2004 |
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