L'épopée de Gengis Khan, Tome 3 : La chevauchée vers l'empire
de Conn Iggulden

critiqué par Pytheas, le 4 septembre 2014
(Pontoise - Marseille - 59 ans)


La note:  étoiles
Gengis Kahn adventures in Samarkand
Gengis et ses guerriers Mongols ont conquis l'empire Jin, ont massacré les Xixias, ont éradiqué les Tatars, pas facile dans ces conditions de trouver une occupation distrayante dans ces contrées . Et il n'a pas l'intention d'en rester là. Il envoie quelques Tumans en reconnaissance vers les quatre points cardinaux. Subotei le jeune Général tombe sur une colonne Russe descendant, comme c’était de coutume à l'époque, vers Jérusalem, pour bouter l'infidèle hors de ses murs, l'auteur profite de cette anicroche qui fera somme toute quelques dizaines de milliers de morts Russes pour nous conter l'art de la guerre Mongols et les stratégies employées. à cette même époque Gengis a envoyé quelques émissaires vers l'Ouest, dans les contrées du Khwarezm, mais seules les têtes reviendront et là on se rend compte que, faut pas le chauffer de trop le Gengis, il fait ni une , ni deux et à cheval, en route vers la Caspienne.
Ce troisième Opus voit surgir les premières rébellions, il est vrai qu'on ne peut plaire à tout le monde dans ce bas monde et les manières grossières, pour ne pas dire vulgaires, de Gengis ne sont pas du goût de chacun. Le fils du Shah de Khwarezm par exemple, va, après que son père et ses troupes aient été massacrés, lever une armée qui fera subir aux mongols leurs premiers gros revers..... ça ne les empêchera pas de se faire atomiser, mais l'armée Mongole n'apparait plus comme une machinerie invincible. La rébellion peut voir aussi le jour au sein même des troupes du Khan, quand son fils Djotchi, à la tête de son Tuman décide de ne pas rentrer et de créer une aile autonome. Lui aussi y laissera sa tête. Car c'est un des traits principaux du caractère de Gengis, il ne supporte pas la contrariété.
Nous découvrons donc comment Gengis Khan va amener ses hommes, mais aussi les femmes, les enfants et les yourtes à plus de 5000 kms de leur point de départ, aux portes de l’Europe. Nous découvrons aussi sa guerre personnelle conte la secte des Assassins. Mais aussi et surtout, sa relation pour le moins compliquée avec son fils (bâtard) Djotchi à qui il ne pardonnera jamais d'être peut-être l'enfant bâtard né du viol de Borthe.
Un bon livre , un regret, je l'ai lu trop rapproché des 2 premiers et j'ai un peu saturé