Guérir, le stress, l'anxiété et la dépression sans médicament ni psychanalyse
de David Servan-Schreiber

critiqué par Kinbote, le 28 octobre 2003
(Jumet - 65 ans)


La note:  étoiles
La révolution des Oméga 3
Le docteur David Servan-Schreiber nous est revenu des Etat-Unis où il a fait ses études et une carrière avec, en cadeau, un livre qui fait du bien. Un livre qui nous apprend quoi?
Que, contrairement à ce qu'ont a cru (les épigones de Freud moins que le maître lui-même, précise l’auteur), la raison ne gouverne ni notre corps ni (toutes) nos fonctions cérébrales. Le ferment, le moteur de notre machine, ce sont les émotions dont la bonne marche est régie par de petits mécanismes - et certaines huiles (on verra plus loin)- qui, est-on tenté de dire, ne mangent pas de pain ou bien plutôt : pas de fric.
Le doc rapporte quelques méthodes éprouvées aux USA, surtout celles qui ont fait l’objet d’études tout ce qu’il y a de plus scientifiques (Servan-Schreiber ne semble pas, au vu de son cv, consultable sur son site, un plaisantin) aux références citées. - Le contrôle de sa cohérence cardiaque par des méthodes de relaxation ; - l’autoguérison de graves traumatismes psychologiques par un mouvement approprié des yeux (de droite à gauche, comme celui en action pendant les rêves) plus communément appelé (des initiales de son intitulé anglais) EMDR ; - le contrôle du Qi (prononcez « chi ») par l’acupuncture ; - l’énergie de la lumière ; - la prise d'aliments & principalement certains poissons - contenants des acides gras Oméga 3 ; - les bienfaits du sport sous toutes ses formes dans un chapitre intitulé « Prozac ou Adidas ? » ; - une meilleure relation affective avec son proche entourage ainsi qu'une restauration du lien social par des méthodes simples de communication relationnelle.
Des exemples frappants sont proposés de personnes au bord du suicide qui ont été sauvées ou dont l'état de santé psychologique a été nettement amélioré par ces méthodes suivies individuellement ou bien ensemble. A noter que le docteur n'exclut nullement la prise, en même temps, d'antidépresseurs ou le suivi d'une chimiothérapie. Mais les livres de médecine douce qui proposent des cas de ce genre doivent être légion et l’auteur rappelle que ce sont les études statistiques menées sur un grand nombre d'individus qui ont force de loi.
Ainsi, si ses résultats sont exacts, il ne fait pas doute que d’ici peu nombre de produits seront barrés de la mention : « Contient des Oméga 3 » tant « cette huile qui fait marcher le cerveau » dont nous manquons cruellement et de plus en plus dans notre alimentation depuis la seconde guerre mondiale et l'intensification de l‘alimentation industrielle se révèle un prodigieux régulateur du stress et d’un certain bien être mental.
Servan-Schreiber situe l'attitude passive du patient face à la maladie dans les années 40, époque de l'apparition des antibiotiques.
« C’est de ce fantastique succès qu’est née en Occident une nouvelle manière de pratiquer la médecine, inconnue auparavant : une approche du malade qui ne prend plus en compte son histoire, son contexte vital intérieur et sa capacité d’autoguérison. »
« Il y a trente cinq ans, mon père, journaliste, a écrit un livre intitulé Le Défi américain. Il y dénonçait le retard que l’Europe avait pris dans certains aspects essentiels du fonctionnement de l’entreprise par rapport aux entreprises les plus en pointe aux Etats-Unis, principalement l'automatisation par l’informatique et les techniques modernes de management. Aujourd'hui, après vingt ans passés en Amérique, ayant fait le choix de rentrer en France, je suis frappé par la nouvelle nature du défi. La vraie différence dans la culture d’entreprise des deux sociétés n'est plus dans l'informatique ou la gestion, mais dans le fait que les meilleures entreprises américaines, que ce soit des universités, des centres de recherche, ou certaines chaînes de grande distribution, ont réinventé la nature des relations humaines au travail.»
Espérons, qu'à l'instar de son père, le fils de JJSS ait dans son domaine d’activité fait montre de la même faculté d’anticipation.
Le bon docteur a son site: www.guerir.fr
et l'argent ? 1 étoiles

Bien au dela de ce qui est raconté ici et qui pour moi n'est que pure calomnie et opportunisme flagrant, je ne trouve nulle trace dans les critiques du fait que Mr Servan est associé de près plus que de loin à un laboratoire qui produit des ...........OMEGAS 3. Tiens Tiens comme c'est bizarre, ce livre ne serait donc qu'un vaste prospectus médical, et en plus au lieu de le jeter de notre boite aux lettres à la poubelle, il faudrait l'acheter ??????

Zalem - angers - 44 ans - 8 mai 2005


Je connais mieux 4 étoiles

Ce livre ne m'a pas époustouflé en comparaison de livres tel que "Que se passe-t-il en moi" ou "les temblements intérieurs".
Les méthodes de médecines douces qu'il décrit sont bien. Elles doivent être défendus car c'est une alternative aux médicaments. Comme toutes les médecines douces cela respecte l'équilibre énergétique du corps. De plus je pense qu'elles sont effectivement très efficace car atteigne l'inconscient du patient. (L'inconscient contenant les émotions refoulées)

Les maladies sont pour moi très souvent une réaction du corps à exprimer une émotion refoulée. Un accompagnement par une écoute afin d'aider le patient à exprimer un blocage émotionnel fort et depuis de nombreuses années réprimé me séduit plus. Par cette dernière méthode, le patient est définitivement libéré, et pleinement conscient de son fontionnemet émotionnel.

Mais compte-tenu de la réaction du médecin Apostrophe, notre corps médical français prétentieux a encore beaucoup de chemin à faire. Quel malheur! Quel temps perdu!

Lectrice - Pas de calais - 50 ans - 8 octobre 2004


Livre sur la sante et le developpement personnel bien documenté : à lire ! 9 étoiles

Je ne comprends pas la critique de ce médecin, mais évidemment qu'il faut aller voir un docteur quand on est malade... le livre ne remet pas cela en question.

Il fait justement prendre conscience aux gens que s'ils se prennent plus en main, ils arriveront plus facilement à guérir et à trouver les bonnes personnes et les bons produits.

Les médecins ont tendance à mon avis à trop donner de médicaments et à ne pas faire suffisamment d'écoute interpersonnelle.

Pour moi, ce livre semble sérieux car il y a de nombreuses références issues de revues médicales prestigieuses. Mais bien sûr, cela ne remplace pas une visite chez le médecin si on ne sent vraiment pas bien car là ce serait dangereux !

Norway - Entre le Rhin, la Méditerranée et les Alpes ! - 48 ans - 10 septembre 2004


A lire absolument 10 étoiles

Certains disent déjà qu'il s'agit là de charlatanisme, ne les écoutez pas, lisez ce livre et seulement après vous pourrez vous faire votre propre opinion.
C'est un livre qui fait du bien, il faut le lire et le relire pour piocher dedans au hasard des jours et des humeurs.

Zouzou - - 60 ans - 22 juin 2004


Très bonne lecture !!! 8 étoiles

C'est un livre que tout le monde devrait lire.

L'auteur ne promet de tout guérir avec des médecines douces ou parallèles, mais assure qu'en certaines circonstances, elles valent bien mieux que les médicaments. Je n'en reviens même pas qu'un médecin (sur ce site et sans doute jaloux) remette en cause qu'une meilleure alimentation est sans doute déjà un premier pas vers une meilleure santé physique et mentale...

Ceci dit je ne suis pas convaincu par toutes les théories, mais certaines sont applicables directement (sport, omega3, respiration).

Sucre - Bruxelles - 55 ans - 27 avril 2004


Obscurantisme 1 étoiles

1898 : Charcot écrit : "La foi qui guérit".
1994 : Tobie Nathan élargit le thème avec "L'influence qui guérit". Pourquoi pas ?
Les premiers (et peut-être seuls) bénéficiaires de la "méthode" sont l'auteur et l'éditeur. Rassurez-vous, je l'ai emprunté, pas acheté.

Andrel - - 73 ans - 15 avril 2004


De la pure imposture 1 étoiles

Je suis médecin et je peux vous dire que ce livre est de la débilité pure ; comment peux-t-on faire croire aux gens qu'on peut guérir de cette façon ; ce sont des placebos simplement. J'ai peur et honte en même temps en lisant ces critiques ; on n'a pas beaucoup évolué dans la crédulité depuis le Moyen-Age. Ce livre est à la fois dangereux et malhonnête. En plus, c'est terriblement culpabilisant ; si tu ne manges pas tes omega3, tu vas attraper le cancer, si tu es déprimé, tu vas faire un infar ou une leucémie, ce sera ta faute. C'est horrible comme discours.

Apostrophe - Bruxelles - 63 ans - 12 mars 2004


Vraiment intéressant 10 étoiles

Ce livre explique très clairement une série de mécanismes physiologiques, leurs conséquences et comment y porter remède sans se bourrer de pillules qui peuvent devenir des drogues. Je ne suis qu'à la moitié de ce texte, mais je suis déjà vraiment convaincu de tout son intérêt et compte bien en tirer un profit personnel.
En outre, il apporte d'autres pistes de soins que la médecine classique, alors qu'il est écrit par un véritable médecin et un vrai scientifique.

Jules - Bruxelles - 79 ans - 1 décembre 2003


La médecine écologique 10 étoiles

Tout comme depuis 30 ans, l'évolution planétaire va vers une industrie propre et vers une agriculture biologique, la même démarche s’impose pour la médecine.
C’est une attitude qui fait confiance à l’intelligence des gens et qui permet de leur rendre le pouvoir, plutôt que de les maintenir dans une situation de dépendance.
Bien décidé à respecter le premier principe d’Hippocrate qui est de soigner sans nuire, David Servan Schreiber, ancien et prestigieux représentant de la médecine officielle devient, grâce à ce livre à succès, l'avocat des médecines complémentaires. Pour ses détracteurs, et ils sont nombreux à être lobotomisés par les lobbies pharmaceutiques, Servan Schreiber oppose une démarche rationnelle.
Sa rencontre avec la médecine thibétaine et la guérison par des méthodes alternatives de proches souffrant de graves dépressions l’ont amené à explorer de nouveaux territoires et à en mesurer très précisément et scientifiquement l’efficacité.
L'objectif du livre est de donner l'espoir aux gens en leur montrant qu'il existe des mécanismes naturels
de guérison qui sont à l'intérieur de leur corps et de leur cerveau et qu’ils peuvent utiliser par eux-mêmes des méthodes qui vont leur permettre de se rééquilibrer Le seul danger, c'est de perdre espoir et d'arrêter d'essayer. Mais en médecine, il n'y a jamais de garantie de guérir. La seule assurance que Servan Schreiber donne à ceux qui pratiqueront les méthodes qu'il recommande, c’est qu'ils se sentiront mieux.
De plus, cette médecine coûte nettement moins cher que la médecine conventionnelle qui met notre système de soins en faillite. Comme dit l'auteur, pour avoir un système de soins qui tienne la route à l’avenir, nous allons être obligés d'utiliser la seule ressource dont nous disposons à l'infini en médecine : la capacité des patients à se guérir eux-mêmes.
David Servan Schreiber est le fondateur du Centre de médecine complémentaire de l’université de Pittsburgh, en Pennsylvanie. Aux Etats-Unis, un budget de 115 millions de dollars est investi chaque année pour essayer de faire évoluer les approches naturelles efficaces.

Darius - Bruxelles - - ans - 30 novembre 2003