Si ce sont des rats qui rassembleront les habitants de l'immeuble à la fin du roman, on a en lisant ce livre, l'impression d'être une petite souris, cachée dans un coin, observant discrètement la vie quotidienne des habitants de la même cage d'escalier.
Au rez-de chaussée, appartement de gauche, il y a d'abord M. et Me Asen. Lui passionné par la confection de tapis, elle, par le ménage, celui de son appartement et celui de sa partie d'escalier et de couloir; le plus emprunté puisqu'elle est en bas.
En face, un jeune couple avec un nouveau-né, les Moe. Une jeune femme un peu sauvage, qui laisse le landau sous les boîtes aux lettres.
Au premier, habitent la famille Rudolf en plein préparatifs de la confirmation de leur fils de 19 ans et en face, M. et Me Larsen, coiffeuse de l'immeuble, haut lieu de commérages.
Puis, il y a aussi les Berg, Me Salvesen, Me Foss, M karlsen et sa fille...
Les 250 premières pages racontent la vie quotidienne de tous ces gens, heureux, malheureux, leurs passions ou leur absence de passion, et surtout leurs occupations domestiques.
Et là, j'avoue que sans l'enthousiasme de DE GOUGE, j'aurais arrêté la lecture à la 100° page; j'ai donc persévéré et s'il est vrai que les dernières pages sont plus vivantes avec la visite d'un jeune poseur de judas animant un peu cette cage d'escalier, elles n'ont pas réussi à me faire oublier l'odeur du chou, les épluchures de pommes de terre, et le nombre de serpillières utilisées pendant de trop longues pages.
Une grosse déception pour ma part de la part d'une auteure dont j'avais apprécié les tout premiers romans.
Marvic - Normandie - 66 ans - 16 novembre 2014 |