Des fleurs à l'encre violette
de Gilles Laporte

critiqué par Pascale Ew., le 1 juin 2014
( - 56 ans)


La note:  étoiles
Du mal à se renouveler
L'auteur reprend le même thème que dans le livre qu’il a dédié à Julie-Victoire Daubié, à savoir l’enseignement, toujours plus ou moins dans la même période - à la fin du XVIIIème, début XIXème siècle - et toujours la même région, sa Lorraine bien-aimée. A nouveau, une jeune femme désire devenir enseignante, mais cette fois-ci, elle n’y parvient pas et reporte ses espoirs sur son fils.
C’est l’histoire d’une famille, frappée à chaque génération par la guerre et ses ravages (elle tue un frère, hante l’autre et mutile un fils). C’est l’histoire de conflits de classes, avec un couple formé par une fille de maire et un fils de cantonnier, qui entraînent des conflits de famille.
Je commence sans doute à me lasser de cet auteur, avec son ton socialo-syndicaliste, revanchard et anti-clérical. Bref, l’auteur a un peu de mal à se renouveler.
Ce qui est déroutant dans le style de Gilles Laporte, c’est qu’il commence en général ses chapitres au milieu de tranches de vie décisives, au lieu de situer son histoire à des moments-clé, comme le font la plupart des conteurs.