Sous les ruines de Villers
de Véronique Biefnot

critiqué par Ddh, le 16 mai 2014
(Mouscron - 82 ans)


La note:  étoiles
Sous les ruines, Gaya se reconstruit
Les ruines de l’abbaye de Villers-la-Ville y sont magnifiées… et sous les ruines une salle qui intrigue.
La belge Véronique Biefnot, femme de lettres, est éclectique : elle s’intéresse aussi au théâtre.
L’héroïne du roman, Gaya, sous un aspect extérieur très respectable, cache tant bien que mal sa détresse. Les séquelles d’un accident de voiture dans sa jeunesse la font toujours souffrir. Mais sa vie professionnelle est une réussite : organisatrice d’événements artistiques, elle procède de succès en succès. Dure avec elle-même, elle l’est aussi avec son entourage ; mais tout évolue, son comportement s’adoucit suite à la découverte d’un anneau, d’une salle souterraine au sein même des ruines de l’abbaye.
La description des ruines de l’abbaye est très précise et invite le lecteur à s’y rendre ; non seulement pour les lieux mais aussi pour les spectacles qui s’y déroulent. Plus qu’un dépliant touristique, une intrigue se déroule et se développe pour le bonheur du lecteur.