Lumière de fin
de Henry Porter

critiqué par SpaceCadet, le 13 avril 2014
(Ici ou Là - - ans)


La note:  étoiles
Quand la bonne volonté ne supplée pas à la faculté
Journaliste et écrivain, Henry Porter est né en Grande-Bretagne et vit entre Londres et New York. En tant que journaliste, il s'intéresse plus particulièrement aux droits et libertés de la personne tandis qu'en parallèle avec sa profession, il écrit des romans d'espionnage.

The dying light (Lumière de fin) s'ouvre sur une enquête entourant la mort d'un ex-membre des services secrets britanniques et dévoile peu à peu les circonstances qui ont mené cet espion hors-pair à abandonner une brillante carrière pour ensuite s'investir dans un projet tout-à-fait spécial.

Thriller politique, ce roman publié en 2009 porte sur le sujet de la sécurité publique et de la collecte et l'utilisation des données personnelles par l'état, un sujet d'actualité qui, présenté sous cette forme, aurait pu être intéressant s’il avait été manié par une plume mieux aguerrie à la fiction.

Dès les premières pages, l'intrigue a un goût de déjà vu. Puis, la construction du roman, élaboré sur plusieurs fils narratifs qui finissent par se rejoindre, est mal maîtrisée, si bien que la première partie du récit confond le lecteur plutôt que de le mettre en situation. Au surplus, une bonne partie du contenu de ces premières deux cent pages n'ajoute pratiquement rien à l'histoire.

Lorsque l'intrigue prend finalement forme, il est pratiquement trop tard pour convaincre le lecteur qui du reste, demeure insensible au vécu des personnages, invariablement plats, sans profondeur, et souvent inconsistants, qui traversent ce roman. Au surplus, les lieux sont trop vaguement décrits si bien qu’on ne visualise pas le contexte dans lequel se joue l'action, pas plus d'ailleurs que l'on arrive à se constituer une image des personnages.

Au niveau du contexte, alors que le roman est dit d’anticipation, peu d’indices sont donnés à cet effet si bien qu’on ne sait tout simplement pas où se situe cette histoire dans le temps.

Au final, ces diverses faiblesses s'ajoutant les unes aux autres résultent en une histoire qui ne parvient pas à être crédible.

Nota: Ce compte-rendu fait référence au texte original en langue anglaise.