Les Aigles de Rome - Livre IV
de Marini

critiqué par Septularisen, le 2 février 2014
( - - ans)


La note:  étoiles
CAUSUS BELLI
Après plus de deux ans d’attente, voici donc la nouvelle mouture « romaine » de l’Italo-Suisse Enrico MARINI, l’histoire continue exactement là où s’était arrêté le dernier volume.

Marcus sait maintenant qu’Arminius, pourtant son frère de sang, a trahi l’Empire Romain, et prépare une rébellion armée contre les légions romaines, avec les milliers de soldats qu’il a réussi à réunir en unissant toutes les tribus de Germanie.

Toutefois ayant réussi à échapper de justesse à la mort au piège que lui a tendu Arminius, Marcus veut prévenir le préfet Varus du piège qui attend les légions romaines, malheureusement, il est encerclé dans son camp par les Bructères les féroces guérriers de Loknar, un autre chef Germain, qui ayant failli à prendre d’assaut le camp romain, mènent maintenant un blocus…

Rien à redire sur les dessins de MARINI, toujours aussi beaux ils se révèlent toujours aussi réalistes et soignés. Les découpages font pour la première fois depuis le début de la série preuve d’un peu plus d’originalité. Les personnages sont toujours aussi bien dessinés, bien que bizarrement les cicatrices au visage de Marcus aient une fâcheuse tendance à changer de place.

Reste les paysages beaucoup mieux dessinés dans ce quatrième volume, on sent vraiment une plus grande maîtrise du trait, et les magnifiques scènes de batailles magnifiques qui sont à couper le souffle.

Ce volume, comme c’est déjà visible déjà sur la couverture, est surtout centré sur Arminius (Ermanamer de son nom Germain…) et sa rivalité désormais consommée avec son frère adoptif. Les personnages secondaires ont cette fois beaucoup moins d’importance, sans doute pour nous préparer à la grande place que va tenir le personnage d’Arminius dans le prochain volume. Si l'intrigue reste toujours aussi présente et toujours dans le style classique du péplum, amour, trahisons, retournements de situation, violence, sexe, vengeance, cruautés, batailles, morts etc etc…

J’ai par contre trouvé l’action de ce volume très lente et la planification ne nous révèle rien de nouveau par rapport aux précédents, on discute, on discute et l’action finale ne vient pas. Je comprends que MARINI à prévu pour cette série cinq volumes et que donc il doit en « garder sous le pied » pour le feu d’artifice de l’épisode final, mais de là à nous remplir la moitié d’un album de discussions inutiles à rallonge, il y a de quoi provoquer de la frustration chez le lecteur !...