Lillelu et Bulibar
de Svein Nyhus

critiqué par JulesRomans, le 21 février 2014
(Nantes - 65 ans)


La note:  étoiles
Lillelu et Bulibar au pays de Linder, c'est un Max magique !
Ce conte initiatique est paru en version originale en Norvège en 2001 sous le titre "Lille Lu og trollmannen Bulibar" (traduit littéralement par "Petit Lu et Bulibar le magicien". L’ouvrage n’a pas d’illustrations intérieures dans sa version française, ce qui fait la part belle à l’imagination du lecteur.

Nous sommes au Linderland. Lillelu, qui a un âge incertain d’enfant et la taille d’un jeune nain, avait autrefois rencontré Bulibar le magicien, il apprend que ce dernier a besoin d’un assistant afin de devenir son serviteur alors que se prépare une réunion d’enchanteurs pour la pleine lune. Lillelu chemine, à travers divers paysage ; il arrive devant une forêt de cinabre et il la traverse en compagnie d’un homme (avec un bandeau noir sur un œil et ayant subi des brûlures) dont il vient de faire la connaissance.

Bulibar, non sans réticences, accepte que Lillelu s’occupe des tâches domestiques chez lui ; il habite une tour à la ville de Ba. Bulibar peut contrôler la foudre et détourner toute une rivière, pourtant Lillelu réussira à sauver Bulibar grâce à la découverte d’un terrible secret et deviendra le grand magicien qu’il rêve de devenir.

C'est une histoire qui est agréable à lire, on s’attache aux personnages principaux du livre. Les illustrations en noir et blanc sont très spéciaux. Voilà une magnifique fable sur les traces des premiers Harry Potter portée par une écriture poétique, tendre et drôle.

Chez le même éditeur, on a un autre écrivain norvégien qui a donné "Kurt courrier de cabinet", livre qui parodie "Michel Strogoff" de Jules Verne.