Le corail de Darwin
de Brigitte Allègre

critiqué par Ddh, le 22 avril 2014
(Mouscron - 82 ans)


La note:  étoiles
échange sans échangisme
Le corail, ce matériau mystérieux de notre planète. Darwin et le déterminisme, comme les personnages tellement différents de ce roman ?
Brigitte Allègre est professeur d’anglais dans un lycée d’Aix-en-Provence ; elle signe ici son deuxième roman . C’est un des six romans sélectionnés pour le Prix Horizon du 2ème roman de Marche-en-Famenne.
L’islandaise Vigdis et l’italienne Livia ont des envies originales : échanger leur habitation le temps des vacances. Et ça marche, leurs maris Sesile et Gabriele les accompagneront, aussi Chiarra le bébé de Livia. Tancredi, le père de Livia, a une destinée hors du commun : relégué dans un home il a la mémoire sélective, ne reconnaît plus sa fille qui, pour lui, reste âgée de 13 ans. Il écrit ses mémoires et bute sur des souvenirs d’enfance quand il avait 13 ans. Des phénomènes naturels perturbent gravement la vie des vacanciers : une éruption volcanique en Islande et une tornade à Rome. Leurs vies respectives sont chamboulées.
L’auteure est un dictionnaire ambulant : quelle richesse de vocabulaire ! Pas moins d’onze mots abscons pour moi… sans compter plusieurs termes scientifiques de plantes !
Le découpage est très original : de courts chapitres qui mettent à l’avant-plan divers personnages. Petit à petit, le puzzle se construit. Petit bémol : la trame même de ce roman de quelque 400 pages est plutôt ténue.