Angry Birds, tome 1: Opération Omelette
de Collectif

critiqué par JulesRomans, le 5 décembre 2013
(Nantes - 66 ans)


La note:  étoiles
Tant que l’enfant ne s’est pas brûlé le doigt, il ne sait pas ce qu’est le feu (proverbe rom)
On a affaire à une petite dizaine d’histoires de longueur différente, la plus longue atteignant quinze pages. Parmi celles-ci deux tiennent du gag en une page, l’une autour de l’idée que deux petits oisillons dans les oreilles d’un gros oiseau constituent de bonnes boules Quiès et l’autre autour du lance-pierre où le caillou est remplacé par un moineau désavantageusement pour ce dernier.

Au départ "Les angry birds" sont les héros, selon wikipédia «d’un jeu vidéo de type casse-tête développé par la société finlandaise Rovio Mobile. Lancé à l'origine sur iOS en décembre 2009, il est par la suite disponible sur de multiples plates-formes, notamment Android, Bada, Chrome, webOS, Windows Phone, Symbian. En mai 2012, le jeu atteint le milliard de téléchargements toutes versions et plates-formes confondues».

Quelques vidéos sur le principe du jeu des "Angry Birds" sont en ligne, voir http://www.youtube.com/watch?v=bNNzRyd1xz0

ainsi que des extraits de dessine animée, aller à http://www.youtube.com/watch?v=qYq5zClZPj8

ou à http://www.angrybirds.com/watch

Le scénario n’est pas sans rappeler celui des "Schtroumpfs" avec un Gargamel qui se déclinerait en trois personnages : le roi, le professeur et le chef cuisinier. De méchants cochons viennent déranger la société des oiseaux d’une île. Le roi Pig aux joues lisses, envoie des bataillons de porcelets utilisant parfois les inventions du professeur pour capturer des œufs que le cuisinier aux plans diaboliques espère dévorer avant le roi afin de devenir "calife à la place du calife".

Pour ce premier tome, sont offertes trois pages qui, en présentant les personnages, contextualisent le récit. C’est une très bonne BD comique où même l’adulte rit des situations désagréables subies par ces agresseurs de cochons (ou ces cochons d’agresseurs) qui terminent l’histoire. Le découpage en vignettes prend des formes régulièrement renouvelées, les couleurs sont de bon goût et le graphisme porte bien le dynamisme quasi constant du récit.