Les Schtroumpfs, tome 13 : Les p'tits schtroumpfs, le schtroumpf robot
de Peyo

critiqué par Kalie, le 3 octobre 2013
(Sarthe - 54 ans)


La note:  étoiles
Un album plein d'idées innovantes
Pour une fois, cet album de la série est composé de deux histoires de longueurs et d’un intérêt quasiment identiques.

« Les p’tits Schtroumpfs » :
Pour s’être enfermés dans une horloge dont les aiguilles tournent à l’envers (?), le Schtroumpf Nature, le Schtroumpf Colérique et le Schtroumpf Mollasson ont rajeuni. Même le papillon qui les accompagnait est redevenu une chenille ! En apportant un vent de jeunesse au village, ils vont bousculer bien des habitudes. Les « Un peu de respect pour vos aînés », « De mon temps… », « Quel langage ! » fusent. Même le Schtroumpf Tailleur doit se mettre à la page en apportant de la fantaisie au look des trois jeunes. Finalement, les p’tits Schtroumpfs mettent tout le monde d’accord lors d’un concert organisé dans le village. Leur création musicale innovante bouscule la musique classique de l’orchestre du Schtroumpf à lunettes. Les p’tits Schtroumpfs vont même résoudre le problème de la Schtroumpfette qui s’ennuie sans amie. Au péril de leurs vies, ils vont voler la formule nécessaire à la création d’une Schtroumpfette chez Gargamel. Ainsi, une petite rouquine à couettes devient la copine de notre Schtroumpfette. J’ai bien ri. D’autant que Peyo insère des courts gags à l’histoire : le quiproquo entre le Schtroumpf Tailleur… de pierre et le Schtroumpf Tailleur… de vêtements ou au concert du Schtroumpf à lunettes : « Schtroumpf Paresseux ! Réveille-toi ! Tu ronfles ! » « Hein ? Quoi ? Mais, je ne suis pas le Schtroumpf Paresseux moi !… ».

« Le Schtroumpf robot » :
Afin d’en finir avec les corvées ménagères, le Schtroumpf Bricoleur fabrique un Schtroumpf Robot. Ce dernier fait l’unanimité dans le village grâce à… sa soupe. Le méchant sorcier Gargamel va saisir l’occasion pour empoisonner les petits lutins bleus. Ils vont se réveiller transformés en monstres : le corps vert, jaune, violet ou orange ; poilu ou couvert de verrues, la queue en tire-bouchon, muni de cornes ou de crocs. Sauf le Grand Schtroumpf qui n’a rien consommé. Tout le village se rend chez Gargamel et son chat Azraël pour trouver un antidote et rendre la monnaie de sa pièce au sorcier.

Comme d’habitude, les adorables petites créatures bénéficient des jolis dessins de Peyo. Dans ces deux histoires datant de 1988, les cases me paraissent plus détaillées et les traits plus sûrs que dans les premiers albums. Et les histoires sont suffisamment riches pour plaire à tous.
Place aux jeunes ! 7 étoiles

La première histoire consacrée aux p'tits Schtroumpf est vraiment très drôle avec un conflit des générations qui donne des moments assez savoureux et certains passages m'ont bien fait rire. Je trouve toutefois dommage que l'intrigue ne fait qu'au final effleurer le sujet et je pense que Peyo aurait pu la développer un peu plus car la conclusion est un petit peu abrupte et Sassette reste trop sous-exploitée au vu de l'intérêt du personnage.

Le second récit bénéficie lui aussi d'une très bonne idée de départ ainsi que de quelques trouvailles plutôt sympathiques tel que le plan de Gargamel ou la transformation des Schtroumpfs. Cependant là aussi on reste à la surface des chose avec un déroulement des évènements se révélant être assez classique.

Avec cet album des Schtroumpfs nous avons donc droit à deux histoires amusantes et plaisantes à lire je le reconnais bien volontiers, mais qui n'exploitent peut être pas totalement tout leur potentiel malheureusement.

Koolasuchus - Laon - 35 ans - 23 décembre 2019