Tout le monde me manque
de Luc Baba

critiqué par Catinus, le 15 septembre 2013
(Liège - 72 ans)


La note:  étoiles
Un peu drôle, un peu triste
John a créé un théâtre de marionnettes dans sa maison. Avec des bouts de ficelle, des bouchons de liège , des ressorts, du fil de fer, Il a confectionné des personnages représentant les gens de son entourage . Il écrit des dialogues et ça l’amuse beaucoup.
John travaille dans une entreprise qui plante des arbres. Il y a un ami et il est content.

John a une maman qu’il nomme madame Lime. Il a également un papa mais ils se détestent.

« J’étais pas bon à mettre au monde. Trop tard « qu’il dit John.

Une histoire un peu drôle, un peu triste aussi …


Extraits :

- Germaine a un sourire incroyable sur la photo. On dirait qu’elle a vu une coccinelle.

- Je n’écris à personne. Tu, c’est moi. Je suis je et tu, parfois il quand j’ai peur de je, et vous quand je me fâche contre lui.

- « Didi », c’est un nom qui lui va comme une cravate à un cochon.

- En enfer, il doit y avoir du feu froid.

- C’est une blague : après la vie, il n’y a rien. Sauf si vous êtes capable de comprendre que les choses ont un envers.

- J’aime bien écrire mes aventures parce que les gens qui lisent ne voient pas ce que j’ai vu, ils voient les phrases et réinventent ce que j’ai vu à partir de tout ce qui bouge dans leur tête à eux.

- On dirait qu’elle est attachée par un fil au plafond comme une marionnette. Elle regarde en haut parfois pour vérifier que personne ne coupe le fil.


En bonus, Luc Baba lit les premières lignes du livre :
http://www.youtube.com/watch?v=73nvdSJTXQM