La princesse oubliée
de Laurent Joffrin

critiqué par Maya, le 6 avril 2003
(Eghezée - 49 ans)


La note:  étoiles
La bravoure, tout simplement
Noor veut se battre contre les nazis mais sa religion lui interdit de tuer. Qu’importe, elle s’engage dans la résistance. Londres la parachute comme radio. Pendant des mois, elle sera le seul contact entre les réseaux français et l'Angleterre. Les Allemands vont la rechercher sans relâche.
La résistance est certainement un des aspects les plus fascinants de la seconde guerre mondiale. A la lecture de ces pages, on ne peut que rester en admiration devant ces soldats de l'ombre. La menace était constante et venait aussi bien de l’extérieur que de l'intérieur.
Ce livre lève également un voile : celui de ces hommes et de ces femmes, sacrifiés consciemment pas leurs chefs pour « intoxiquer » les allemands les plus hauts placés.
Une sale guerre, vraiment, comme toujours.
un roman agréable. 10 étoiles

Autant le journaliste politique m'est parfois désagréable car issu d'une famille pétainiste et d'un père ami personnel de Jean-Marie Le Pen, il cherche avant tout à régler sur la place publique ses comptes personnels et familiaux. Chacun a les parents et grand-parents qu'il peut et doit faire avec sans prendre à témoin l'agora pour purger son mal de vie et même s'irriter en irritant.
Maintenant venons-en à l'auteur, à l'écrivain et là rien à dire sinon ne faire que des éloges. J'ai consommé avec un réel plaisir les récits de ce nouvel Alexandre Dumas, et rien que cette comparaison est un éloge intégral. Du talent, de la verve imaginative, et rien à redire.
Sur ce roman traitant d'un sujet de moins d'un siècle tant et tant a été écrit et détaillé.
Pour les spécialistes rien de nouveau toutefois le cheminement de l'histoire est fort bien composé et tout semble crédible pour des faits dont la véracité n'est pas niée par l'auteur lui-même.
Le monde des services secrets est terrible et le bien n'existe pas puisque le mal ne peut se combattre que par et avec le mal disait Churchill. Ensuite Balzac ajoutait qu'il suffit de gagner les guerres pour devenir bin et rejeter à tout jamais le vaincu dans le camp des réprouvés loin de toute rédemption.
Pour le public courant un bon roman de vacances et pour les historiens en herbe ou en retraite, rien de nouveau sous le ciel de France mais un plaisir littéraire où la détente se dispute à l'oubli du monde actuel pour vivre dans un passé qui n'est qu'un présent permanent.

Andrée27 - - 76 ans - 12 juillet 2022


Un de mes favoris 10 étoiles

Simple, sans prétention, facile à lire, captivant, émouvant....
J'adore!

Kroquett - - 48 ans - 15 février 2009


un exemple de courage 7 étoiles

merci à Laurent Joffrin d'avoir ravivé la mémoire de cette princesse mais aussi de tous ceux qui se sont battus pour notre liberté, ceux que l'on a sacrifiés. Ce roman est intéressant et émouvant.

Lolia - - 51 ans - 25 mai 2004