Le mystérieux trésor de Barbe-Noire
de Pascale Perrier

critiqué par JulesRomans, le 9 juillet 2013
(Nantes - 65 ans)


La note:  étoiles
Pas de bancs d'honneur pour les forbans !
En 1760 à Saint-Malo, à la demande de ses deux petits-fils Paul et Jules, leur grand-père Louis leur conte comment en 1717 alors qu’il était mousse sur un bateau faisant la traite des esclaves, il fut intégré à la bande de pirates qui s’empara du navire dans la mer des Caraïbes.

Le vieux marin leur livre les règles de vie au bord des bateaux pirates dont les punitions en cas de non-respect : le chat à neuf queues, la saignée, l’immersion, la pendaison, l’abandon sur une île déserte … (pages 45-46).

Arrivé au large de la colonie alors britannique de la Caroline du sud, les pirates s’emparent de la ville aujourd’hui appelée Charleston (Charles Town alors). Le nouveau gouverneur de cette colonie, nommé après le départ des pirates, est un ancien corsaire anglais et il se jure de mettre fin aux agissements de la bande de pirates de Barbe-Noire. Aussi après avoir caché son trésor, Barbe-Noire préfère se rendre, il retournera toutefois à la piraterie plus tard et il fut capturé. Paul et Jules décident de partir aux Amériques pour retrouver le trésor de Barne-Noire.

Un intéressant dossier documentaire au niveau du texte est présent, par contre il n’y a quasiment pas d’illustrations. On y apprend en particulier le nom de cinq pirates célèbres dont celui véritable de Barbe-Noire ainsi que quelques indications sue leur vie. Le Français Jean-François Nau qui vécut de 1630 à 1678 et était surnommé "L’Olonnais" (car né aux Sables-d’Olonne en Poitou) est présent ainsi qu’Ann Bondy de sexe féminin.
Pour connaître le monde de la flibusterie au début du XIXe siècle autour des Antilles, on lira "Forban" de Johan Heliot, chroniqué sur Critiques libres.

" Le mystérieux trésor de Barbe-Noire" a été sélectionné pour le prix 2014 du roman historique jeunesse CM-sixième (décerné aux rencontres de l’histoire de Blois) avec chez le même éditeur "36, rue Amelot " de Pascale Perrier et chez deux autres éditeurs "La demoiselle sans visage" de Brigitte Copin et "Pour l’amour de Vanille" de Christian Grenier.