Ce rapport de la CIA sur le monde en 2030 est passionnant et livre de nombreuses pistes. Néanmoins, la CIA s’est beaucoup trompée, on le sait (elle est parfois la cause de grands malheurs à travers le monde et est une aventureuse souvent mal inspirée). Néanmoins certaines analyses et prévisions paraissent pertinentes et bien étayées. L’Afrique qui a atteint un niveau de développement équivalant à celui des pays développés des années 70 devrait se prendre de plein fouet la hausse des températures de 3 à 6 degrés prévue pour 2030. De plus, la période sera caractérisée par une hausse de précipitations dans les pays où il y en a déjà beaucoup. Les pays de l’Europe du sud connaîtront des temps de sécheresse et de désertification.
La population mondiale croîtra fortement (8,4 milliards d’individus). Le besoin en eau augmentera de 40%. L’urbanisation et l’extension des villes en périphérie provoqueront des tensions sur les espaces naturels.
Le continent européen, vieillissant, comprendra 10% de musulmans. Il y aura un retour du fait religieux et des crispations ethniques.
L’Inde dépassera le Pakistan en tout. La Chine deviendra la première puissance économique mondiale devant les États-Unis.
Tous les pays maîtriseront leurs naissances sauf ceux d’Afrique et le Pakistan, ainsi que les Palestiniens et les Israéliens qui continueront à faire 6 enfants/femme en moyenne.
Malgré ces faits, les États-Unis seront toujours les gendarmes du monde.
Le rapport imagine plusieurs scénarios mais ne développe pas vraiment les conséquences du réchauffement climatique et ne mentionne pas le suicide spirituel, environnemental et financier de l’Occident. Également, ce document ne dit rien sur l’espace, ni sur la prolifération nucléaire.
Chene - Tours - 55 ans - 1 novembre 2015 |