Les exploits d'Odilon Verjus, tome 2 : Pigalle
de Yann (Scénario), Laurent Verron (Dessin)

critiqué par Dirlandaise, le 7 mars 2013
(Québec - 68 ans)


La note:  étoiles
Des reliques précieuses ont disparu !
Deuxième tome de cette série hilarante mettant en vedette deux ecclésiastiques farfelus. Le père Odilon est rappelé à Paris par son supérieur le cardinal Olias qui désire lui confier une mission de la plus haute importance. En effet, des reliques précieuses ont été dérobées et il semblerait que le forfait ait été commis par une prostituée du quartier Montmartre. Le père Odilon est bien entendu accompagné de Laurent De Boismenu et les deux moines, après avoir affronté la jungle de Nouvelle-Guinée, doivent affronter une autre sorte de jungle : celle de la faune bigarrée et pas très rassurante des bas-fonds de Montmartre. Lors de leur enquête, ils rencontreront plusieurs personnages louches et inquiétants et le père Odilon semble être bien familier avec certains d’entre eux… Laurent s’interroge sur ce fait et sur d’autres indices assez révélateurs.

Autant le premier album m’a fait sourire, celui-ci m’a carrément fait rire tellement il est amusant et complètement fou. Nous effectuons une tournée du quartier Montmartre et faisons la rencontre d’une certaine chanteuse de rue devenue célèbre avec le temps. Les dessins sont d’une irrésistible drôlerie en particulier les physionomies des mauvais garçons et des prostituées à la vue des soutanes se baladant dans leur quartier. Le scénario est basé sur le passé du père Odilon et sur les personnages rencontrés. L’intrigue sert de prétexte au déploiement de l’imagination débridée des auteurs mais elle tient la route. La fin est rocambolesque et nous assistons au départ des deux pères pour leur prochaine aventure se situant en Arctique et intitulée « Eskimo ». Je serai du voyage sans faute tellement je m’amuse en leur compagnie.

Petit bémol : le texte est truffé de termes argotiques dont j’ai eu parfois du mal à bien saisir le sens. Bien que ce fait enrichisse l’album et ajoute à son atmosphère montmartroise, un peu moins d’argot aurait été bienvenu et aurait allégé ma lecture.