Ville de la peur
de René Belletto

critiqué par Rotko, le 27 janvier 2003
(Avrillé - 50 ans)


La note:  étoiles
C'est long et décevant !
Pile 300 pages. Le début est rapide. Scène d'action ou plutôt d'exécution. Pour l'inspecteur Michel Rey, il s'agit de retrouver les tueurs. Il l'a promis à cet enfant, dont la mère a été si atrocement exécutée. On suit donc Michel Rey, aimé de tous : ses voisines d'immeuble, son collègue et ami de toujours, sa soeurette, et des paumés a qui il vient en aide. Coeur d'or.
Oreille musicienne. Il peut vous énumérer les meilleurs titres de Presley et de Chuck Berry,les meilleures interprétations de Bach, les mérites de tels hauts parleurs (Eva monarch 20) ou de l'ampli Quesar Magic Research A 2000. Et le tuner grundig ? légendaire, le T-9000 de la série Fine Arts.
Il s'attache à tout, notre inspecteur. Il aime Bruckner, Mariquita que "son mari quitta", Anna, les jeux de mots, les rues de Lyon. Après le catalogue audio, l'annuaire des rues.
Et notre histoire ? ah oui ! c'était du chantage à propos d'un meurtre, mais il y a aussi un complot terroriste pour descendre le prix Nobel de la Paix. Les méchants jouent donc dans plusieurs rôles. Celui de lecteur n'est pas gratifiant. J'avais lu Belletto : était-ce "le revenant" , ou "sur la terre comme au ciel" ? C'était bien, pensais -je. J'aurais dû en rester là.