Le Thar, le grand désert indien
de R. C. Sharma

critiqué par Tistou, le 4 janvier 2013
( - 67 ans)


La note:  étoiles
Le grand désert indien
« Le grand désert du Thar a été immortalisé dans maintes chansons et légendes. Il est Maroosthali, le pays de l’inconnu – inhospitalier, austère et impitoyable. Mais il y a toujours le revers de la médaille.
Pour tous ceux qui l’ont visité, le célèbre Thar conjugue des images où se mêlent, en un éblouissement de couleurs, les turbans des hommes et les ghagras (jupes longues très froncées) des femmes. C‘est le pays des longues barbes et des imposantes moustaches, où les gens du peuple sont fiers de leur passé – et avec raison. Le Thar est le creuset où prospéra la civilisation de la vallée de l’Indus, avec ses villes d’un urbanisme raffiné, ses récoltes abondantes et ses techniques avancées en matière d’agriculture. »

C’est l’occasion de très belles photos, colorées, plutôt dans les jaunes et les rouges, à l’image des tenues des Rajasthanis et du désert, et de textes pertinents sur l’histoire autour du désert de Thar – complexe – la nature, géologique ou vivante, la faune et la flore, sur les villes et ses hommes, l’architecture des nombreux palais et forts.
Le désert du Thar est indéniablement un paysage et un habitat à part dans l’Inde telle qu’on la connait. Un désert, mais où la mousson peut déverser des quantités invraisemblables d’eau durant sa période, l’été. Un désert, mais où l’homme parvient à élever chèvres et chameaux et à cultiver, certainement au prix d’efforts de tous les instants. Un pays aussi où l’animal sauvage le plus rencontré, un peu partout, sur les bords de route comme dans l’immensité est … le paon. Le paon dans toute sa splendeur coloré. Coloré à l’égal de ce désert qui est tout sauf monochrome et mélancolique.
Un ouvrage suffisamment documenté et explicatif pour donner une juste idée du désert du Thar avant même d’y être allé.