Entre la vie et la morgue
de San-Antonio

critiqué par Hexagone, le 29 décembre 2012
( - 53 ans)


La note:  étoiles
Entre le bon et le mauvais.
Ce titre pour dire qu'il ne s'agit pas du meilleur des Sana, loin de là.
Entre calembours éculés et situation capillo-tractées, Sana a fait mieux, beaucoup mieux.
Cette histoire de groupe terroriste qui s'en prend aux intérêts ricains sur notre sol n'est pas pour me surprendre.
Surtout que les terroristes utilisent des chauve-souris empoisonnées pour incendier l’ambassade place de la Concorde.
L'histoire est aussi folle que toutes les histoires de Sana.
Dard était un gros producteur d'ouvrages et celui-ci ne reste pas dans les meilleurs que j'ai lu.
Si un néophyte tombe sur ce livre, il trouvera tous les codes de Sana et de sa galerie de personnages, Béru, Pinaud, Mathias, le Vieux, il sera sans doute ravi de trouver un humour bien gaulois, mais il faudra qu'il aille voir ailleurs dans la production du maître pour vraiment apprécier tout le talent du maître.
Faire le mort… 6 étoiles

Ce bon polar commence en quelque sorte par le refrain d’une chanson bien connue de G.B. Don Juan. « Cette fille est trop vilaine, il me la faut » Là notre coureur de jupons lui, se contenterait bien d’épingler une femme à lunettes à son imposant palmarès, mais il la drague avec un tel zèle, qu’il oublie qu’il a pour mission seulement de la surveiller, un point c’est tout ! Autrement dit sa mission commence par un sacré fiasco… D’où ce savon passé à lui et son (pachyderme dans le texte) d’équipier de Bérurier par leur supérieur. Car le vieux, lui aussi est un personnage clé et haut en couleur, des San Antonio de F.D. Il apparait toujours un peu comme un serpent à lunettes, toujours prêt à mordre ses subordonnés.
Et comme le sérieux est à Frédéric-Dard ce qu’est la lutte contre les paradis fiscaux. J’ai eu aussi sec, mes zygomatiques en action.

Pierrot - Villeurbanne - 72 ans - 13 novembre 2014