L'Homme qui voulait être Simenon
de Marianne Jeffmar

critiqué par Catinus, le 11 décembre 2012
(Liège - 72 ans)


La note:  étoiles
Un polar simenonien

Bernard Wouters habite à Bruxelles. Il est professeur et écrit des articles dans un grand-journal-bien-connu-de-la-capitale. Il se prend pour Simenon, son idole ; il aurait bien voulu devenir le second Simenon mais ce ne sera pas. Qu’à cela ne tienne, sa fille, Marie-Jo, deviendra, elle, une écrivain célèbre … Mais les choses se passent rarement comme on le souhaite ; parfois, elles se passent en mieux, d’autres fois et le plus souvent, avouons-le, en moins bien et, pour le cas qui nous intéresse, en nettement moins bien, que des tragédies même ...
L’auteur, Marianne Jeffmar, est une romancière suédoise. Elle excelle dans la description, dans le rendu de l’ambiance des villes telles Bruxelles, Paris, Liège … En musique de fond viennent s’ajouter des considérations sur l’œuvre de Simenon comme, par exemple, le père de Maigret ne fut-il pas le seul responsable de la mort du petit Kleine dans son roman – quasiment autobiographique - « Le pendu de Saint-Pholien » ? Et d’autres plus terrifiantes encore que vous découvrirez dans ce livre surprenant.


Extraits :

- « Ce que vous n’avez pas abordé à dix-huit ans, vous ne l’aborderez plus. Le reste de votre vie, vous resterez par conséquent esclave de votre enfance et de votre première adolescence « - Georges Simenon.

- Il utilisait sans cesse sa propre existence comme matière première de ses livres.