Le roman de l'Orient-Express
de Vladimir Fédorovski

critiqué par Tanneguy, le 27 novembre 2012
(Paris - 84 ans)


La note:  étoiles
Très léger
Se lit d'une traite ; on y apprend quelques anecdotes mais tout ceci est léger, léger.

L'Orient-Express n'est qu'un prétexte pour l'auteur pour aborder très superficiellement des thèmes ou des personnages qu'il affectionne : Diaghilev, Trotski, Istanbul...

On ne s'ennuie pas vraiment mais en refermant le livre on a l'impression d'avoir un peu perdu son temps...
Un agréable voyage... 8 étoiles


A la suite d'une grosse frayeur concernant sa santé, Anna, française d'origine russe, persuade son époux, Kaï, d'origine allemande, de partir pour un séjour en Europe à la recherche de ses origines, et de découvrir l'Orient-Express, ce train mythique qu'ont emprunté ses aïeuls.

C'est ainsi que Vladimir Fédorovski nous emmène en voyage, à bord de ce fabuleux train. Il nous relate la vie de certains grands voyageurs qui lui ont été fidèles ( Diaghilev, Lifar, Marlène Dietrich, Agatha Christie...), le rôle de ce train pendant les conflits mondiaux, au travers des périples d'aventuriers ou d'espions (Lawrence d'Arabie, Mata Hari, Parvus...), et nous décrit certaines villes étapes au grand prestige (Constantinople, Budapest, Prague...).

Riche en détails historiques et géographiques, "Le Roman de l'Orient-Express" nous permet de prendre conscience de la grande utilité de ce train, qui permettait de longs trajets à travers l'Europe, et se trouvait bien malgré lui complice des plus grandes intrigues politiques.

Un voyage que j'ai trouvé agréable, l'intrigue étant toutefois en arrière-plan en comparaison des détails dont l'auteur a voulu nous faire part et de la riche histoire des personnages qu'il a voulu mettre en lumière...

Nathafi - SAINT-SOUPLET - 57 ans - 8 décembre 2012