Taxis noirs
de John McLaren

critiqué par Béatrice, le 14 décembre 2002
(Paris - - ans)


La note:  étoiles
Une OPA de vingt milliards
On découvre tous les ingrédients qui font un bon policier : rebondissements, personnages bien dessinés, humour (parfois burlesque). Mais c’est inégal. La première partie met en scène des banquiers haut placés en train de préparer le financement d’une OPA, avec tout un manège d'intrigues et de trahisons. La force et le sarcasme nous rappellent quelques bonnes pages du maître Tom Wolfe. En revanche la deuxième partie est une enquête policière plutôt convenue.
« Marcus, vous vous souvenez de cette réunion des directeurs de département, quand ce connard de Lithgow nous a débité son baratin sur sa vision de la banque ? Moi, je préfère l'honnêteté, et je pense que si on fait ce métier de merde, c'est pour une seule raison : l'argent. Il n’y a plus une seule banque au monde qui se soucie du sort de ses employés, et le type qui dit qu’il travaille pour sa banque est un menteur ou un imbécile. La seule stratégie digne d’intérêt consiste à savoir comment se placer pour empocher un maximum de cash. »