L'oiseau crocodile
de Ruth Rendell, Marie-Caroline Aubert (Traduction)

critiqué par Monde imaginaire, le 5 octobre 2012
(Bourg La Reine - 51 ans)


La note:  étoiles
Un livre d’une lenteur désespérante et exaspérante …
Ce que dit la 4ème de couverture :

Depuis le jour où les policiers sont venus arrêter sa mère au manoir de Shrove, Liza, qui jusqu'à dix-sept ans a vécu à l'écart de tout, sans même aller à l'école, s'est réfugiée auprès de son petit ami, Sean. Et de soir en soir, par bribes, elle lui dévoile les secrets de cette existence étrange, en marge de tout.
Qu'est-il advenu des hommes attirés par la beauté d'Eve, sa mère ? Quel rôle la jeune fille a-t-elle vraiment joué dans les meurtres dont le ténébreux manoir a été le théâtre ?
La romancière d'Amour en sept lettres nous entraîne ici dans une intrigue où ne manquent ni l'angoisse ni le suspense. En même temps elle pose une question sur ce que peut être le poids de l'enfance. Comment Liza pourra-t-elle faire face à cet héritage de violence et de folie ? L'oiseau crocodile, qui vient picorer entre les mâchoires du monstre, peut-il échapper à son destin ?

Mon avis :
Dieu que ce livre est mou … pourtant il possède des qualités indéniables dans l’écriture mais alors il faut vraiment s’accrocher … Pour le coup, Dame Angoisse et Mister Suspense sont bien loin d’être au rendez-vous.
Comment voulez-vous trouver une lecture palpitante dans des pages et des pages de descriptions d’une vie sans saveur, de cette jeune fille coupée du monde par sa mère, mère parfois animée de pulsions meurtrières et au passé trouble.
Je me suis tellement ennuyée que le livre a failli me tomber des mains à de nombreuses reprises.