Qushmarrah : Le prix de la liberté
de Glen Cook

critiqué par Deinos, le 8 août 2012
( - 62 ans)


La note:  étoiles
une cité sombre et ensoleillée...
Ainsi apparaît Qushmarrah, cité qui pourrait évoquer l'antique Carthage tout comme Hérod évoquerait Rome (mais juste une évocation lointaine)... une cité où se débattent des êtres au milieu de complots, de révoltes, de crimes... où nous suivons divers protagonistes, ni bons, ni mauvais, juste humains, chacun pris dans la toile de son désir.
Il y a cela de plaisant chez Glen Cook, ce refus du manichéisme... avec une fin toujours indécise...
On regrettera que les multiples personnages (et même nombreux, peut-être un peu trop) ne soient pas toujours d'une forte densité, mais en soi, la brièveté de l'oeuvre n'autorisait pas cela (vu le nombre d'intervenants dans ce jeu de pouvoir), à moins d'étoffer, mais cela aurait nui au rythme du roman, au jeu des intrigues, jeu où nous plongeons avec délectation, le tout mené de main de maître... quoique l'auteur nous ait déjà servi ce plat, en plus copieux, avec la Compagnie Noire, du moins pour nombreux de ses ingrédients...

En bref, un livre en guise de hors d'oeuvre pour celui qui découvrirait Glen Cook, pour d'autres une petite bouchée d'évocation de la Compagnie Noire...