Ilam perdu
de Zoé Valdés

critiqué par Aaro-Benjamin G., le 31 juillet 2012
(Montréal - 54 ans)


La note:  étoiles
Exil amer
La narratrice innommée de ce mini-roman est une rescapée de la guerre, en exil à Paris. Elle erre dans la ville, hantée par un amour perdu. Lorsqu’elle décroche un boulot d’entretien ménager, elle fait la rencontre d’un homme attentionné, puis de Marie sa copine. Ensemble, les deux figures salvatrices vont agir comme une bouée empêchant la narratrice de sombrer dans les brumes du passé.

Quoique sobre, l’écriture de Valdés parvient tout de même à faire transpirer la douleur de cette femme en déroute. De même, elle se prête justement aux ambiances bohèmes et aux scènes oniriques. Un texte court sur le déracinement fort réussi. Les émotions sont vécues à fleur de peau et l’espoir est porté comme un flambeau.