La colère du mistral
de Jean-Michel Thibaux

critiqué par Gilou, le 6 novembre 2002
(Belgique - 76 ans)


La note:  étoiles
Toute la chaleur du sud, au propre comme au figuré.
Un peu déçue par ce roman de Jean-Michel Thibaux. Cet auteur a écrit des histoires plus belles. Par exemple La Bastide blanche (1995), qui a fait l'objet d'un téléfilm, et Le secret de Magali (1996) que j’ai lu, il y a un bout de temps déjà.
Ce roman raconte l’histoire d'une femme , Georgette, trompée par son mari Grégoire, chassée du Grand Mas avec ses deux fils et qui prend sa revanche quand il meurt. Elle récupère " ses biens " de façon violente, en encourageant ses fils à la haine. Mais, l’histoire se corse (apparemment personne n’était au courant de son existence) lorsque Anne, la fille qu'il a eu avec sa maîtresse Mathilde, revient elle aussi pour prendre sa part du gâteau.
A partir de là toute l'histoire se tient autour de cette haine et de ce besoin d'avoir tout et que l'autre ne reçoive rien de l’héritage.
En-dehors de l’histoire, il y a tous ces paysages, les coins de Marseille méconnus, le milieu des savonneries, les clans etc… , les personnages au sang chaud. enfin toute la chaleur du sud pendant la crise des années trente tout cela décrit avec beaucoup de détails.
Sans nuances 6 étoiles

D'accord avec Gilou. Le livre est intéressant, mais il aurait fallu plus de mesure dans les propos, souvent vulgaires et graveleux sans raison. L'auteur semble s'être laissé emporter par l'histoire, sans en avoir la véritable maîtrise. Ce qui gâche le plaisir de la lecture, et crée un certain malaise. Bref, tous les ingrédients sont là, mais cuisinés avec maladresse, et le plat déçoit.

Bernard2 - DAX - 75 ans - 1 octobre 2004