Voile rouge
de Patricia Cornwell

critiqué par Tanneguy, le 28 mai 2012
(Paris - 84 ans)


La note:  étoiles
Un gros coup de vieux
Cela faisait un moment que je n'avais rien lu de P.Cornwell et cela ne m'a pas donné envie de continuer : l'auteur ne fait pas de grands efforts pour se renouveler. On retrouve les personnages habituels : Scarpetta, Marino, Lucy, Benton et nous avons droit à d'interminables explications sur les relations compliquées qu'ils entretiennent, cela finit par lasser...

Certes il y a une intrigue qu'on a du mal à suivre, tirée par les cheveux. Il y a aussi, comme d'habitude, des descriptions complaisantes des procédures d'autopsie ou des exécutions par injection qui peuvent satisfaire les voyeurs.

Les amateurs de bons polars rechercheront autre chose...
Empoisonnements en prison 7 étoiles

On retrouve Kay rendant visite à une prisonnière dont la fille se trouve dans le couloir de la mort. Des morts se succèdent et Kay Scarpetta trouve le tout suspect : 2 condamnées à mort meurent avant leur heure, mais surtout quelqu'un de l'entourage de Kay Scarpetta est empoisonnée à son tour. De fil en aiguille, à force d'analyser les éléments, la vérité éclate.

Un peu plus de suspense que dans le volume précédent, le Havre des Morts, mais toujours beaucoup de discussions et pas autant d'action que dans les livres du début de Cornwell.

L'intrigue est, il est vrai, un peu tirée par les cheveux mais bien ficelée tout de même. Un 'bon' Cornwell mais certainement pas le meilleur de la série Scarpetta.

Chris - Bruxelles - 50 ans - 29 décembre 2013


intrigue? traduction? 3 étoiles

L'histoire se tire en longueur, les personnages semblent figés dans le même rôle qui devient caricatural - on pourrait deviner leur réaction un chapitre à l'avance?
L’intrigue est très compliquée mais en même temps, on a l'impression qu'il ne se passe rien, je n'ai rien retrouvé du suspense des premiers romans...
Pour ne rien arranger, la traduction est très très mauvaise. Quand une phrase anglaise se termine par "...., Dr. Carpetta says", cela donne en français "....., le Docteur Scarpetta dit."
Je n'ai jamais lu pire traduction !

Anneke - - 61 ans - 9 décembre 2012