Une si belle image : Jackie Kennedy, 1929-1994
de Katherine Pancol

critiqué par Monde imaginaire, le 15 mai 2012
(Bourg La Reine - 51 ans)


La note:  étoiles
Qui se cache derrière Jackie ???
Ce que dit la 4ème de couverture :

Toute sa vie, Jacqueline Bouvier Kennedy Onassis s'est cachée derrière sa propre image.
Parfaite, trop parfaite, Katherine Pancol a voulu savoir ce qui se cachait derrière les apparences. En dépouillant l'énorme documentation consacrée à Jackie - biographies, mémoires, témoignages, confidences - en plaçant les faits dans une perspective nouvelle, elle a découvert une femme moderne, fragile, indomptable. Bref, un vrai personnage de roman.

Mon avis :

J’ai bien aimé cette biographie consacrée à Jackie O. Kennedy et contrairement à beaucoup j’ai découvert Katherine Pancol bien avant le succès de la trilogie des Yeux Jaunes.
Le premier livre que j’ai lu d’elle c’est Vu de l’extérieur, qui est un livre intéressant, on sent déjà le goût de Katherine Pancol pour les personnages torturés, des personnages qui se cachent derrière les apparences, tout comme Jackie O. Kennedy.
A tel point qu’on pourrait considérer Jackie comme un personnage de roman tant sa vie a été chaotique. J'ai beaucoup aimé cette biographie même si je n'ai pas d'affection particulière pour Jackie, qui était avant tout une femme prête à tout pour le pouvoir et l’argent, mais c'est indéniablement un personnage fascinant, un personnage qui interpelle et qui garde toujours une énorme part de mystère comme tout ce qui touche aux Kennedy.
L’ange de la mort 8 étoiles

J’ai bien aimé ce livre mais non seulement il écorne l’image de Jacqueline Bouvier Kennedy mais également celle du président assassiné.

Voici ce que disait le père Joe Kennedy : « En politique ce n’est pas ce que vous êtes qui compte, c’est ce que les gens croient que vous êtes » « On va le vendre comme une lessive » « Avec tout l’argent que j’ai investi j’aurais pu faire élire mon chauffeur ». Il dépensera des millions pour la carrière de son fils, conviera Sinatra et le tout Hollywood pour donner du panache à la candidature de son fils. L’administration Kennedy était un immense spectacle de relations publiques.

Les Kennedy réclameront 20 millions de dollars à Onassis pour épouser Jacky. Ce n’est plus un contrat de mariage mais un contrat de vente. Elle vaut cher et elle ne se laissera pas brader. Elle a pris conscience de sa renommée et du poids en or de son nom. On fait remarquer à Onassis qu’à ce prix-là il pourrait s’offrir un pétrolier tout neuf. Son nom de code à Jacky sera d’ailleurs « le pétrolier géant »

Le cas de Jacky passionne car il jette un regard curieux sur un aspect de notre civilisation, une fabrication par l’opinion publique de mythes ayant peu de rapport avec la réalité. Jacqueline Kennedy telle que le monde la raconte n’a jamais existé et Kennedy était plus un play boy qu’un homme politique

En épousant Onassis un homme « beau comme Crésus » dira la Callas, sa maitresse, Jackie vit un nouveau rêve avec un nouveau papa.

Pour Jacky ce sont la puissance et l’argent qui font battre son cœur et non la beauté et la jeunesse À la mort d’Onassis sa fortune est évaluée à 1 milliard de dollars

« Jackie portait malheur, elle tuait tout ce qu’elle touchait, c’était l’ange de la mort, elle attirait le drame comme le paratonnerre la foudre, autour d’elle tout le monde mourait » c’est ce qu’affirmera Christina la fille d’Onassis, qui ne la portait pas dans son cœur.

C’est vrai qu’autour d’elle tout le monde mourait ou était sujet aux ennuis, à commencer par 3 de ses 4 enfants, un mort-né, l’autre après 2 jours de vie, le 3ème John Junior dans un accident d’avion, puis dans le clan Kennedy, John puis Bob, assassinés puis les ennuis de Ted, et des enfants de Bob, puis lors de son mariage avec Onassis, le fils d’Onassis se tue dans un accident et le père ne s’en remettra jamais…. La liste est longue…. Bizarre cette malédiction …

Darius - Bruxelles - - ans - 9 juin 2022