La cabane des disparus
de David Levien

critiqué par Aaro-Benjamin G., le 29 avril 2012
(Montréal - 54 ans)


La note:  étoiles
Simpliste
Après la disparition de leur fils de douze ans lors de sa livraison matinale de journaux, les parents de Jamie décident d’engager Frank Behr, un ex-policier devenu détective privé. Ensemble, le père et l’enquêteur vont se taper le boulot de recherche et petit à petit, se diriger vers une organisation qui fait le commerce sexuel des enfants.

Si le fond de la trame peut paraître glauque, le roman demeure accessible et évacue toutes les scènes explicites qui auraient pu faire grincer des dents. David Levien est avant tout un scénariste Hollywoodien. Il se contente d’articuler son thriller autour de la tangente ; bons versus méchants. Les polars ont évolué ces dernières années. Celui-ci s’avère donc plutôt linéaire et sans nuances. De plus, la finale dérape dans les clichés américains.

Seuls les personnages assez bien développés pour le genre permettent de garder l’intérêt pour cette histoire simpliste et sans suspense.