Pavillon de femmes
de Pearl Buck

critiqué par Kirioul, le 27 avril 2012
( - 35 ans)


La note:  étoiles
Pensées de femmes
Née en Virginie en 1892, Pearl Buck grandit en Chine où ses parents sont missionnaires. C’est donc ce pays lointain que l’écrivain américain nous fait découvrir à travers bon nombre de ses romans.
Pavillon de femmes nous dévoile le quotidien d’une famille chinoise aisée avant la révolution maoïste . Le lecteur fait principalement la rencontre de Madame Wu, épouse et mère de trois enfants, qui ,à l’aube de ses quarante ans, se rend compte qu’elle veut maintenant vivre pour elle et non plus pour remplir ses devoirs conjugaux et familiaux. Sa rencontre avec un prêtre occidental large d’esprit, frère André, va bouleverser sa vision de la vie et de la raison de l’existence.
L’écriture est fluide et élégante, comme en communion avec le personnage de Madame Wu.
Nous invitant à entrer dans l’intimité de sa demeure, la famille Wu lève le voile sur la condition des femmes dans cette Chine si traditionnelle et rigide ainsi que sur le fait qu’il n’est jamais trop tard pour donner un sens à sa vie .
Une histoire émouvante et pleine de réflexion, facile et agréable à lire, qui, j’espère, vous plaira autant qu’à moi.
Pavillon de femmes a été adapté au cinéma par Ho Yim mais cette version cinématographique dénature totalement ce qu’a voulu nous transmettre Pearl Buck. (A éviter donc)