Eros androgyne
de Nathalie Gassel

critiqué par Ddh, le 21 février 2012
(Mouscron - 82 ans)


La note:  étoiles
le sexe idéalisé
Nathalie Gassel livre dans ce journal ses fantasmes et sa vision du monde charnel. Les corps et les relations sexuelles tous azimuts sont sublimés.
Nathalie Gassel, photographe et écrivaine, a fait publier chez Luce Wilquin Stratégie d’une passion et Des années d’insignifiance. Son métier de photographe lui donne l’occasion de se retrouver dans différentes revues et autres collectifs.
Cet essai favorise un trip particulièrement osé qui surfe sur les vagues de l’érotisme, voire de la pornographie. Le corps est particulièrement et musculairement travaillé, idéalisé pour accéder une jouissance toute platonicienne Les relations sexuelles mises en avant-plan partent dans toutes les directions tant hétéro- qu’homosexuelles, d’union entre époux, amants, prostitué(e)s… Variété de plaisirs sans tabou.
L’auteure ne glisse à aucun moment vers la vulgarité. Elle s’attache à décrire ses ressentis sans recherche de voyeurisme. Un journal intime pour de vrai, mais valait-il une promotion à l’édition ?