D, tome 1 : Lord Faureston
de Alain Ayroles (Scénario), Bruno Maïorana (Dessin)

critiqué par Shelton, le 17 janvier 2012
(Chalon-sur-Saône - 68 ans)


La note: étoiles
D... comme ...
Le capitaine Richard Drake rentre d’Afrique après une expédition délicate. Il est tout à la recherche de nouveaux financements pour reprendre la route du continent noir qui, visiblement, le fascine… En fait, on le croyait mort, et il réapparait à Londres. Le voilà à un bal de la haute… Et nous voici partis dans une sacrée aventure en compagnie d’une équipe d’auteurs que l’on avait déjà lue dans Garulfo, cette bande dessinée à mi-chemin entre le conte de fée et l’histoire fantastique…

Ce bal d’un soir sera marqué par plusieurs évènements dont l’apparition d’une certaine Miss Catherine Lacombe, de lord Faureston et d’un chasseur de vampires, muni comme ce doit d’un pieu et d’un marteau. Il paraitrait que pour tuer un vampire il n’existe que deux solutions : lui planter un pieu dans le cœur, ou, mais pas si facile à faire, lui couper la tête !

L’aventurier Richard Drake, glisse à la fois dans le piège de l’amour en tombant sous le charme de Catherine, mais se retrouve aussi chasseur de vampires en compagnie de ce modeste chasseur qui a vu sa femme mourir tuée par un vampire…

J’avoue avoir pris beaucoup de plaisir à lire ce premier album de cette série. Pourtant, reconnaissons-le, si je suis bien amateur de fantastique, les vampires ne sont pas mes créatures préférées dans ces univers loin de la réalité. Mais le personnage du capitaine Richard Drake est très crédible et du coup, on se dit que ces vampires n’existent pas et qu’il va y avoir, à un moment, une explication bien rationnelle…

Peut-être que l’explication sera encore pire qu’une bonne réalité avec un psychopathe criminel et dangereux pour tous… Allez savoir !

Une bande dessinée très bien construite avec un scénario qui tient la route. On y croise des personnages très réalistes mais aussi des farfelus de première qui viennent mettre un peu d’ambiance dans ce Londres hyper classique et victorien. La narration graphique est d’une grande qualité avec le talent de Bruno Maïorana que l’on retrouve avec plaisir. Je le soupçonne, d’ailleurs, d’avoir un ou deux vampires autour de lui car ils sont si bien dessinés qu’il n’a pu que les croquer – enfin si on peut dire – à plusieurs reprises…

Une bonne série à suivre surtout si vous êtes de cette génération qui aime les vampires !