Des tziganes, jadis nomades, survivent en camp au bord de la ville et au sein de leur rude chaleur humaine. Ils ne sont pas tendres envers ceux qui ne leur ressemblent pas, ... tout comme les autres qui les rejettent. La brutalité des mâles ou la férocité des institutions s’acharnent, selon des processus différents, sur une femme puis sur sa fille qui parviendra peut-être à échapper à un destin tragique.
C’est un vieillard au purgatoire qui retrace le récit de ses lâchetés car il ne dit pas ce qu’il sait aux protagonistes. Il ne fait que déplorer intérieurement ses maladresses sans y avoir le courage d’y remédier.