Les flammes de la passion
de Kathleen E. Woodiwiss

critiqué par Maya, le 25 juillet 2002
(Eghezée - 49 ans)


La note:  étoiles
Une petite sucrerie
Quand reviennent les vacances, j’aime m'aérer les neurones avec un bouquin à l’eau de rose. Je trouve que c'est de saison, un peu comme les télés qui nous repassent Sissi à chaque Noël. Cette année donc, j'ai jeté mon dévolu sur " Les flammes de la passion " de Kathleen Woodiwiss, auteur dont j'avais déjà apprécié " Shanna " et " Qui es-tu belle captive ? " (quel titre !).
Raelynn, pauvre (mais très belle) orpheline, fait le mariage du siècle en épousant Jeffrey Birmingham, très beau et très riche planteur de Caroline. Au début tout va bien dans le meilleur des mondes : donc le livre n'est pas très passionnant et les dialogues sont complètement cruches.
Puis, évidemment, le beau tableau s'effondre. Le mari parfait est retrouvé, couteau à la main, à côté du cadavre d’une jeune mère qui l'accusait d’être le père de son enfant ! Mais est-il vraiment l’assassin ? Suspense, suspense !
Là, les choses s’activent un peu. On découvre petit à petit un complot, ça maintient quand même l'envie de lire.
Bref dans le genre, j’ai lu meilleur. Je reste surtout persuadée que Woodiwiss peut mieux faire.
A éviter 2 étoiles

Mais où est donc passée Kathleen Woodiwiss, qui nous entrainait dans des aventures merveilleuses et fantastiques? Ce roman est ennuyeux à mourir. L'héroïne m'a paru stupides et les quiproquos sont longs et souvent pas du tout crédibles. Quand au suspens... il n'est là que pour "faire joli" et n'en est pas vraiment un. La seule chose que j'ai apprécié, c'est de pouvoir retrouver des personnages d'autres romans et lire 320 pages pour ça ce n'est pas la peine. Pauvre Jeffrey, j'attendais vraiment mieux pour lui. Mieux vaut lire ou relire Cendres dans le vent ou Quand l'ouragan s'apaise.

Aurore chan - - 44 ans - 11 janvier 2005