Single & Single
de John le Carré

critiqué par Pistache, le 23 juillet 2002
(Bruxelles - 51 ans)


La note:  étoiles
Le dernier John Le Carré
La réputation de John Le Carré en matière de roman d’espionnage n'est plus à faire. Il connaît son sujet sur le bout des doigts et évite toute simplification. Peut-être même un peu trop : en refermant le livre, je ne suis pas sûre d’avoir tout compris (c’était le premier livre de Le Carré que je lisais). Je préfère quand même ça à un livre où tout me paraît téléphoné. Et puis, si certaines subtilités m'ont sans doute échappées, j'ai fortement apprécié le récit qui me tenait en haleine. Le Carré parvient en effet très vite à nous attacher au personnage d'Oliver, avant même qu'on comprenne exactement ce qu'il vient faire dans cette histoire. Qui se douterait en effet que ce magicien pour enfants distrait soit mêlé à une affaire de mafieux dans le milieu de la haute finance ? Et quel peut bien être son lien avec l’affaire ? Quel danger court-il ? Sans rien dévoiler de l'intrigue, je peux vous dire qu’il est dans ce livre question de loyauté et d’amour filial. Mais jusqu'où peut aller ce dernier sans mettre en jeu l'intégrité d'un fils ? Comment trouver la juste mesure entre intégrité d'une part et sauver sa peau d’autre part ? Autant de questions soulevées par ce roman palpitant quoique parfois un peu complexe dont le style elliptique renforce le suspense.
Boring & boring 4 étoiles

Une sorte de cours magistral (et non un magistral cours) sur le blanchiment de l’argent sale. C’est long et fatiguant.
Le magazine Lire écrit en quatrième de couverture : « John le Carré écrit des romans qui ne déçoivent jamais un public mondial et fidèle. »
A bon entendeur !

Ravenbac - Reims - 58 ans - 24 juillet 2013


Le Carré tourne rond...(je sais, c'est facile) 8 étoiles

Pas de panique, on comprend rarement tout du premier coup avec John Le Carré. Je me suis toujours demandé comment il pouvait nous tenir en haleine avec ses récits qui sont tout sauf du James Bond. Le meilleur à ce jour est sans conteste "La Maison Russie". Bonne lecture.

Patman - Paris - 61 ans - 7 août 2002