Le destin de Bérengère Fayol
de Henry Noullet

critiqué par Gilou, le 8 juillet 2002
(Belgique - 76 ans)


La note:  étoiles
Oui, le Curé est amoureux ; et alors !!
Voilà encore une belle histoire, dans un beau coin de France, le Périgord. Avec toute la poésie du conteur Henry Noullet, cette vie campagnarde racontée simplement. Les durs moments de la guerre pourtant mille fois décrits dans les romans mais qu’on lit toujours avec intérêt.
Ce roman n'évoque certes pas une passion comme on pourrait le croire en lisant le résumé, mais montre l’amour tout court de son prochain. Et surtout l'amitié solide entre trois hommes si différents.
Il ne faut pas chercher dans ce livre une odeur de scandale, non, il faut se laisser aller à le lire en s’imaginant être dans cette contrée avant qu'elle ne soit devenue " idyllique pour les touristes ".


Décadence et grandeur 8 étoiles

Deux destins touchants, surtout celui de ce curé qui sombre dans la solitude, au milieu d'un village où l'église tient bien peu de place. Quant à Bérengère, c'est à la ville qu'elle vit sa déchéance.
La note de Gilou - dont les avis me sont précieux dans mes choix de lecture - me paraît sévère (mais il est vrai assez peu en phase avec son commentaire). La plume d'Henry NOULLET nous tient en haleine de bout en bout. J'ai toutefois regretté des passages érotiques, plutôt de mauvais goût. Mis à part ce point, on a du mal à poser le livre, tant on vit avec les personnages.

Bernard2 - DAX - 75 ans - 15 novembre 2005