Des adhésifs dans le monde moderne
de Marina Lewycka

critiqué par Aliénor, le 28 avril 2011
( - 56 ans)


La note:  étoiles
Une maison...et beaucoup de chats
Georgie n’a pas le moral. Son mari vient de la quitter, sa fille est loin de la maison, et son fils passe le plus clair de son temps devant son ordinateur, à naviguer sur des sites internet inquiétants parlant de complot et d’apocalypse.
Alors sa rencontre avec une vieille voisine, Mme Shapiro, vient quelque peu éclairer un quotidien tristounet, fait de rédaction d’articles sur les adhésifs en tous genres et de verres de vin éclusés pour se remonter le moral.

Naomi Shapiro vit seule dans une grande maison, entourée de chats malodorants, dans des conditions d’hygiène douteuses. Ces deux solitudes vont s’unir peu à peu, et lorsque la vieille dame va se retrouver à l’hôpital, Georgie va prendre soin de la maison et de ses occupants. Mais des personnes peu scrupuleuses ont des vues sur cette bâtisse, et sa tâche ne sera pas de tout repos.

Très attirée par la quatrième de couverture, j’avoue avoir été déçue par cette lecture qui m’a été proposée par le site Babelio. Si les personnages sont attachants, j’ai eu un peu de mal à croire à cette histoire de promoteurs immobiliers véreux, et l’auteur m’a parfois perdue dans sa narration qui souvent traîne en longueur.
J’ai en revanche apprécié que la grande Histoire rejoigne la petite, et la manière délicate dont Marina Lewycka aborde le conflit Israélo-Palestinien dans son roman. Un roman d’une grande légèreté empreint de gravité, mais qui se termine un peu rapidement, comme en queue de poisson. En happy end qui oublie de prendre en compte le volet sombre du sujet…ce que j’ai regretté.