Déjà le troisième tome des aventures de Napoléon. Je dis les aventures tant il est vrai que la biographie écrite par Max Gallo se lit comme un roman.
Après le triomphe d'Austerlitz, Napoléon se rend compte qu'il est l'empereur des rois. Car il a fait de ses frères, de ses proches, des rois.
Napoléon va s'attacher à mettre en œuvre un pouvoir centralisé et autoritaire avec la volonté de propager le Code Civil à travers l'Europe. Et fonder une dynastie. Mais pour cela, il lui faut un fils. Joséphine de Beauharnais étant trop âgée, il se tournera finalement vers Marie-Louise d'Autriche.
Mais on a aussi un Napoléon empêtré dans ses propres contradictions. A vouloir chercher à tout prix la paix, il ne cessera de déclarer la guerre. Les batailles de Friedland et Essling où il affronte les autrichiens et les russes sont décrites de manière épique en plus d'être des boucheries sans nom. Napoléon est même blessé au pied lors de la bataille de Ratisbonne. Les pertes sont telles que ses troupes ne peuvent poursuivre les Autrichiens en déroute.
A Essling, il perd un de ses meilleurs bras droit, le maréchal Lannes. Napoléon fend l'armure. Il pleure la mort de cet officier, est marqué par la mort du jeune Napoléon-Charles du croup, mais aussi par la naissance de son fils Napoléon II, futur roi de Rome.
Il doit également faire face à l'insurrection en Espagne, Joseph, son frère, se révélant incapable à assumer son statut de souverain.
Gallo conclut par le début de la campagne de Russie. Napoléon, un temps allié avec le tsar Alexandre 1er pour tenter de faire plier la Grande-Bretagne, décide finalement d'attaquer la Russie en franchissant le Niémen avec 600 000 hommes.
Incertitudes - - 40 ans - 28 novembre 2014 |