Le pays de l'absence
de Christine Orban

critiqué par Hexagone, le 4 mars 2011
( - 53 ans)


La note:  étoiles
Le pays de l'oubli.
Le pays de l'absence porte magnifiquement son nom.
Absence de style, absence de sentiments, absence d'intérêt littéraire.
La relation fille mère pendant la longue dégénérescence de cette dernière.
La mère atteinte de la maladie d'Alzheimer quitte le Maroc où elle mène une vie dorée pour passer les vacances de Noël auprès de sa fille.
S'ensuit une longue litanie sur les affres de la maladie, de ses conséquences quotidiennes pour cette vieille bourgeoise sénile, qui n'a au long de sa vie rien su faire que de mener grand train.
La fille est désemparée par le mal et se livre à des introspections psychanalytiques sur leur relation.
C'est creux à n'en plus finir et je me demande qui peut s'intéresser au déclin d'une vieille bourgeoise qui attend ses caramels mous comme réconfort quotidien en serrant sa peluche.
C'est nombriliste, parisianiste un genre de littérature que j'abhorre.
Si vous aimez les romans où les gens parlent d'eux à longueur de pages dans un style aussi plat qu'une déclaration d'impôts vous serez comblés. Sinon ...
Pour moi ce livre a déjà rejoint le pays de l'oubli.