Une semaine à l'aéroport
de Alain de Botton

critiqué par Saule, le 14 novembre 2010
(Bruxelles - 58 ans)


La note:  étoiles
de Botton, égal à lui-même
Dans ce petit essai agrémenté de belles photos, de Botton rend compte de l'atmosphère d'un grand aéroport et des réflexions que cela suscite dans son esprit de philosophe observateur du monde contemporain. Quand de Botton, à la libraire de l'aéroport Heathrow, dit "rechercher un de ces livres où une voix cordiale exprime des émotions que le lecteur éprouve depuis longtemps mais n'a jamais vraiment comprises ; où il est question de ces choses intimes et quotidiennes que la société en général préfère laisser dans le non-dit ; où l'on a le sentiment d'être moins seul et moins différent", ce qu'il dit s'applique très exactement à ce que je ressens en lisant de Botton. Et c'est pour cela que je lis tous ses livres, et que j'en éprouve toujours un grand plaisir.

Cependant, ce n'est pas la première fois que je lis ce genre d'idées chez de Botton, il l'avait déjà dit dans un autre livre. Et cela est vrai pour la plupart de ces choses que l'auteur, avec finesse, parvient à exprimer et rendre claires dans notre esprit. J'éprouve toujours beaucoup de plaisir à le lire, mais de Botton a un peu tendance à se répéter, et l'effet de surprise n'est plus au rendez-vous. Que cela ne vous empêche pas de lire cet essai, le bonheur est garanti. Ce n'est peut-être pas le meilleur pour découvrir l'auteur cependant.