Troisième livre des aventures du célèbre détective Sherlock Holmes et du docteur Watson, nouvellement marié et qui a repris son métier. Les épisodes se suivent et il y a des références à d’anciens événements, mais on n’est pas obligé de les lire en ordre pour les apprécier. Ce recueil contient une douzaine de nouvelles publiées en 1891-1892 et je dois dire que j’ai eu plus de plaisir à lire les aventures de nos deux complices en nouvelles qu’en romans. Peut-être parce que c’est plus concis ou que ça garde plus notre attention. On s’attache de plus en plus aux personnages et ils prennent du concret.
Un scandale en Bohême : Un homme est pris dans les filets d’Irène Adler (LA femme, selon Holmes) qui aurait une photographie compromettante de lui, sur le point de se marier. Quelques touches d’humour, de bonnes astuces et un dénouement intéressant... Sherlock Holmes aurait-il trouvé plus vite que lui ? 3.5/5
La ligue des rouquins : La vie d’un homme est bouleversée à la suite d’un petit emploi. Quelqu’un serait prêt à le payer pour une place dans une ligue parce qu’il est roux. Les choses ne se passent pas comme prévu pour lui, mais pour nous aussi. J’ai été surprise, bien que ça a du sens à la fin. Une nouvelle vraiment étrange, cocasse et drôle. 4.5/5
Une affaire d’identité : Le fiancé d’une femme disparaît et elle demande l’aide de Sherlock Holmes, contre l’avis de ses parents. Un récit pas désagréable à lire, mais trop prévisible. 1/5
Le mystère du val Boscombe : Une affaire de meurtre dans un val où tout porte à croire que le fils d’un homme serait le coupable, mais (« [rien] n’est plus trompeur qu’un fait évident. »). Quelques éléments prévisibles, mais j’ai quand même bien aimé l’histoire. 3/5
L’homme à la lèvre tordue : Rendant service à un ami, Watson se rend dans un fumoir d’opium qui le mènera à Holmes qui est sur une enquête. Intéressant, bien que je trouve qu’il y a quelques trous dans l’histoire. 2.5/5
L’escarboucle bleue : Le lendemain de Noël, Watson trouve Holmes qui est au prise avec une énigme qui a l’air inoffensive à première vue. J’ai trouvé certains raisonnements pas toujours logiques de la part de Sherlock Holmes, contrairement à la plupart de ses anciennes aventures. 2/5
Les cinq pépins d’orange : L’oncle d’un homme a reçu une lettre avec 5 pépins d’orange qui le bouleversera et le mènera à ce semble un suicide. La même chose se reproduit à son père et maintenant à lui. C’est une nouvelle intéressante et pas prévisible. On sent que l’auteur comprend que c’est bien aussi quand les choses ne se passent pas comme prévu pour le détective. 4/5
Le ruban moucheté : Une femme cherche une explication sur la mort inexpliquée de sa soeur, à la veille de se marier. Le même phénomène semble lui arriver. Un mystère en lieu clos, un thème que j’aime beaucoup dans le genre policier (comme dans Le mystère de la chambre jaune de Gaston Leroux). Une nouvelle qui tient bien en haleine. 4/5
Le pouce de l'ingénieur : Un jeune ingénieur accepte un contrat mystérieux en échange d’un bon montant. Une mésaventure qui lui fera perdre son pouce. Une nouvelle avec des bons moments intense. 3.5/5
Un gentleman célibataire : Un aristocrate demande à Holmes de retrouver son épouse, disparue le jour même de leur mariage. Lisible, mais pas dans ses meilleures nouvelles. 2/5
Le diadème de béryls : Un banquier est au bord du désespoir. Il a pris en garantie à un prêt un diadème de béryls qui lui a été partiellement dérobé. Prévisible, mais classique. 2.5/5
Les hêtres rouges : On offre à une jeune gouvernante un emploi bien rémunéré, mais ses employeurs lui demandent de faire des excentricités. Bien que j’avais deviné quelques éléments, ça reste un récit angoissant et bien raconté. Ma nouvelle préférée du recueil ! 5/5
Nance - - - ans - 30 avril 2010 |