La vie est un sale boulot
de Janis Otsiemi

critiqué par Imani, le 10 octobre 2010
(Toulouse - 43 ans)


La note:  étoiles
Un voix, un style à part.
Ça claque, résonne et nous titille.

La langue est belle et riche.
Le style est impeccable.
L’intrigue nous porte.
Le personnage principal, Chicano, ex-taulard, tient toutes ses promesses du début à la fin de ce roman.

L’auteur, qui écrit là son deuxième polar, le fait avec une finesse particulière.

Il nous invite à plonger dans l'univers urbain des rues tortueuses de la belle Libreville, capitale du Gabon, son pays d'origine.

Il est écrit tant et si bien la vie, les déboires, les attentes des univers de tôles et contreplaqués, que son confrère a appelé matits (Hubert Freddy Ndong Mbeng), que lire la vie est un sale boulot, est un véritable plaisir.

Nous voyageons avec Chicano, apprenons son vocabulaire particulier qui nous donne à comprendre que la langue française s'enrichit de la diversité des peuples qui la parlent.

J'ai beaucoup aimé ce roman que je recommande vivement.
Cet auteur est un as car il parvient à capter avec doigté, la réalité qui l'entoure et à la rendre avec simplicité.

C’est beau!